Geneviève Azam plaide pour la création d’un « tribunal des droits de la nature »
Publié le 9 décembre 2015
Geneviève Azam est porte-parole d’Attac France et économiste à Toulouse. Elle est experte auprès du « Tribunal International pour les droits de la nature », pour ce qui est de la biodiversité. Elle répond aux globe-reporters du lycée Jules Siegfried de Paris.
Débats
Pendant deux jours, plusieurs organisations non gouvernementales ont organisé à la Maison des Métallos, à Paris, un « tribunal international des Droits de la Nature ». Ce n’est pas encore un vrai tribunal car il n’est pas inscrit dans la loi. C’est un tribunal symbolique qui a deux objectifs :
-souligner que certains « crimes » environnementaux doivent pouvoir être jugés par des tribunaux.
-réclamer une loi pour créer ce tribunal à l’échelle internationale.
Pendant ces deux jours, les « juges » ont « jugé », par exemple, la fracturation hydraulique ou les méga-barrages en Amazonie.
Geneviève Azam
Sources sonores
Pensez-vous que la création d’un Tribunal international du climat risque d’aller à l’encontre des objectifs de la COP 21 ?
Qu’est-ce qui changerait avec ce tribunal ?
Qu’attendez-vous de la Chine lors de cette rencontre ?
Pensez-vous que le groupe de l’ombrelle va une fois de plus s’opposer au prolongement du protocole de Kyoto ?
Disposons-nous des bons outils de mesure de l’impact climatique dans les différents pays ?
La COP 21 ne risque-t-elle pas d’augmenter les tensions entre les pays du Nord et du Sud ?
Peut-on imaginer que la COP 21 n’aboutisse pas à un accord ?
En conclusion, est-ce que cette idée de tribunal est réaliste ou est-ce un rêve ?