Niego est un village au Sud de Burkina Faso ; à quelques kilomètres de la ville Ouessa et de la frontière avec le Ghana. Y voyager est l’occasion pour l’envoyée spéciale des globe-reporters de découvrir une autre réalité du Burkina Faso.
Carnet de route
Avant de se rendre dans un lieu qu’il ne connaît pas, un ou une journaliste prend toujours des contacts. Avant de partir pour Niego, l’envoyée spéciale des globe-reporters a donc contacté l’association française Tie Taa qui soutient le lycée départemental de cette commune. L’association a été ravie du projet de visite et a mobilisé ses contacts sur place pour préparer le voyage. C’est donc en toute confiance et sécurité que l’envoyée spéciale a pris la route pour Niego.
La première étape est déjà de quitter Ouagadougou. Notre fidèle moto-taxi à Ouaga, Soumaila emmène l’envoyée spéciale jusqu’à la gare des autobus TSR. Sur place, bonne nouvelle. Pour le prix de 6 500 francs CFA, l’équivalent à neuf euros, il est possible de traverser la moitié du pays. Le bus quitte le terminal à 7h00 pile. Mais à la sortie de Ouagadougou, le conducteur tente de resquiller et ne respecte pas une file de véhicules qui attendent à un contrôle de la police. Évidemment, les policiers stoppent le bus et imposent une amende. Il faut alors que le propriétaire de la compagnie vienne jusqu’au contrôle de police pour payer l’amende avant que le bus ne puisse repartir… deux heures et demie plus tard !
La suite du voyage se déroule sans problème, mais ce n’est pas un bus direct. Il stoppe dans toutes les villes : Borondo, Pa et Dani sont les plus importantes. Pour se rendre à Niego, l’envoyée spéciale des globes-reporters, doit descendre 15 kilomètres après le village de Dano, à la croisée de plusieurs routes, un lieu appelé Gikologo.
Il est 14h00 quand le bus arrive à Gikologo et le soleil tape fort. Au carrefour, un taxi collectif est stationné. C’est une petite camionnette qui attend les voyageurs qui descendent du bus pour les transporter dans les différents villages traversés par une petite route. Notre envoyée spéciale monte à bord ce qui va l’approcher toujours plus de Niego.
Après une heure sur cette route secondaire à bord du taxi-camionnette, et plus de dix arrêts, le goudron (ou bitume) disparaît. La route ne va pas plus loin. C’est aussi la fin du chemin pour le taxi-collectif. Nous voici à Ouessa, la principale ville de la région où il faut se présenter aux autorités. Les gendarmes regardent le passeport de l’envoyée spéciale et notent sur un cahier son arrivée pendant qu’elle la personne qui doit la chercher pour la conduire à Niego : Romée SONDA.
Roméo SONDA arrive avec sa moto quelques minutes plus tard. Il salue les gendarmes qu’il semble bien connaitre, prend la valise de l’envoyée spéciale et l’invite à monter sur sa moto. Ils partent pour le village de Niego, situé à 17 kilomètres de Ouessa. Après la route nationale et la route secondaire, l’envoyée spéciale poursuit son voyage sur des pistes de terre rouge. Une belle surprise l’attend à son arrivée à Niego. C’est justement le jour du marché qui n’a lieu que tous les 15 jours. Mais le marché de Niego, c’est le sujet du prochain carnet de route !