« Le coton fait vivre plus de trois millions de personnes au Burkina Faso », Hamiddine BÂ, consul honoraire de France à Bobo-Dioulasso
Publié le 17 février 2017
Le consul honoraire à Bobo-Dioulasso, Hamiddine BÂ, a une longue expérience du monde des cultures du coton, car il a été cadre de la plus grande société de coton du Burkina, la société SOFITEX. Il répond aux questions des globes-reporters du collège Lakanal de Vitry-sur-Seine et à celles de Fatou, Maxence, Fakary, Bambi et Anna, du collège Varèse de Paris.
Economie, histoire et politique
Le consulat français à Bobo-Dioulasso est situé à l’Institut français. C’est là que Monsieur Hamiddine BÂ reçoit l’envoyée spéciale des globe-reporters, dans son bureau du consulat, puisqu’il est le consul honoraire de France à Bobo-Dioulasso, la deuxième plus grande ville du Burkina Faso. Mais c’est en tant qu’expert de l’économie du coton qu’il accueille Tatiana. « Le coton est une affaire très sérieuse pour les Burkinabés. La production est familiale et de nombreuses familles vivent de cette production. Au moment des récoltes, tout le monde met la main à la pâte, y compris les enfants », affirme Hamiddine BÂ.
Hamiddine BÂ est aujourd’hui consul honoraire de France à Bobo-Dioulasso après avoir travaillé pendant plus de 20 ans à la Société Burkinabée des Fibres Textiles, la SOFITEX.
Sources sonores
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Quel est le rôle de la SOFITEX ?
Le coton de Burkina est-il le meilleur du monde en termes de qualité ?
Monsanto devait apporter une amélioration des conditions de production agricole : aujourd’hui les conditions de travail ont-elles changé ? Y a-t-il eu un effet positif de cet épisode Monsanto ?
Monsanto a-t-elle repris une activité au Burkina Faso ?
Que pensez-vous de l’exploitation des enfants dans les champs de coton ?
Pensez-vous que la production de coton nuit à la production céréalière du pays en termes d’espace et de qualité des sols ?