Pour manger béninois, il faut mettre la main à la pâte

Publié le 20 mars 2018

Clarissa TOUFFA est la gérante du restaurant Livingstone, situé dans le quartier de la Haie-Vive à Cotonou. C’est un lieu de rencontre pour les Européens et les Béninois depuis des décennies. Clarissa TOUFFA répond aux questions de globe-reporters Ilona, Julie et Léa du lycée Simone Signoret de Vaux-le-Pénil et de Mélanie, Ingrid, Zoé et Élaine du collège Paul Verlaine de Paris.

VIE QUOTIDIENNE

Clarissa TOUFFA reçoit notre envoyée spéciale à la terrasse du restaurant Livingstone quelques minutes avant l’ouverture, un samedi matin. Elle répond aux questions sur la nourriture que les papilles béninoises apprécient. On parle de gastronomie nationale, mais aussi des petits plats que l’on peut savourer au Livingstone. Ce restaurant propose à la fois des plats traditionnels et de la cuisine internationale comme des pizzas qui sont très populaires à Cotonou. Le Livingstone est aussi réputé pour ses samossas.

Quant à la gastronomie dans le reste du Bénin, il faut savoir qu’un repas digne de ce nom propose inévitablement une pâte. Cette pâte souvent composée de farine de maïs est préparée avec de l’eau. Elle accompagne les plats de viande ou de poisson qui baignent toujours dans des sauces très savoureuses, souvent épicées. Le tout en compagnie de légumes variés comme le gombo, les épinards, les courgettes, les amarantes… et plein d’autres saveurs. 

Sources photographiques

Clarissa TOUFFA, gérante du restaurant Livingstone, dans le quartier de la Haie-vive.
Clarissa TOUFFA, gérante du restaurant Livingstone, dans le quartier de la Haie-vive.
Ce plat, le gibé kouint, est composé par d’un poisson cuisiné dans une sauce à base d’épinards, d’oignons et d’arachides.
Ce plat, le gibé kouint, est composé par d’un poisson cuisiné dans une sauce à base d’épinards, d’oignons et d’arachides.
Poisson mariné dans une sauce d’épinards, accompagné d’une pâte télibo, faite à base de farine d’igname séchée.
Poisson mariné dans une sauce d’épinards, accompagné d’une pâte télibo, faite à base de farine d’igname séchée.
L’igname pilée est une spécialité de la cuisine béninoise. Voici une pâte d’igname mangée avec une sauce piquante, de la viande de mouton et du fromage peul, un autre délice de la cuisine béninoise.
L’igname pilée est une spécialité de la cuisine béninoise. Voici une pâte d’igname mangée avec une sauce piquante, de la viande de mouton et du fromage peul, un autre délice de la cuisine béninoise.
L’igname est un tubercule. On le plonge dans de l’eau bouillante avant de le piler.
L’igname est un tubercule. On le plonge dans de l’eau bouillante avant de le piler.
Devant un restaurant dans la ville de Natitingou, dans le nord du pays, des femmes et des jeunes filles en vacances pilent l’igname.
Devant un restaurant dans la ville de Natitingou, dans le nord du pays, des femmes et des jeunes filles en vacances pilent l’igname.
Tatiana Miralles, l’envoyée spéciale des globes-reporters, met la main à la pâte et constate que piler de l’igname est un travail harassant. Petit à petit, l’igname devient une pâte fine et tendre.
Tatiana Miralles, l’envoyée spéciale des globes-reporters, met la main à la pâte et constate que piler de l’igname est un travail harassant. Petit à petit, l’igname devient une pâte fine et tendre.
Clarissa TOUFFA, gérante du restaurant Livingstone, dans le quartier de la Haie-vive.
Ce plat, le gibé kouint, est composé par d’un poisson cuisiné dans une sauce à base d’épinards, d’oignons et d’arachides.
Poisson mariné dans une sauce d’épinards, accompagné d’une pâte télibo, faite à base de farine d’igname séchée.
L’igname pilée est une spécialité de la cuisine béninoise. Voici une pâte d’igname mangée avec une sauce piquante, de la viande de mouton et du fromage peul, un autre délice de la cuisine béninoise.
L’igname est un tubercule. On le plonge dans de l’eau bouillante avant de le piler.
Devant un restaurant dans la ville de Natitingou, dans le nord du pays, des femmes et des jeunes filles en vacances pilent l’igname.
Tatiana Miralles, l’envoyée spéciale des globes-reporters, met la main à la pâte et constate que piler de l’igname est un travail harassant. Petit à petit, l’igname devient une pâte fine et tendre.

Sources sonores

  • Pouvez-vous vous présenter ?

  • Quels sont les principaux plats que mangent les Béninois ?

  • Quelle est la spécialité nationale ?

  • Quelles sont les principales boissons ?

  • Les repas sont-ils variés ?

  • Quelle viande est la plus consommée au Bénin ?

  • Quels sont les légumes les plus consommés ?

  • Quels fruits sont consommés ?

  • Quel est votre poison préféré ?

  • Est-ce que le Bénin importe des produits alimentaires ?

  • Y a-t-il des problèmes de malnutrition ?

  • Est-ce qu’il y a des Mac Do ou des restaurants asiatiques ?

  • À quelles heures prend-on les repas ?

  • D’où proviennent vos aliments ?

  • Quels sont les aliments que vous utilisez le plus ?

  • Quelles spécialités proposez-vous au Livingstone ?

  • En moyenne combien des clients avez-vous par jour ?

  • Comment pourriez-vous décrire votre clientèle ?

  • Comment faites-vous votre cuisine ?

  • Comment vous procurez-vous l’eau potable ?

  • Y a-t-il des contrôles sanitaires organisés par l’état ?

  • Pouvez-vous nous donner une de vos recettes ?

Sources vidéo