En matière de protection de l’environnement, beaucoup d ’efforts restent à faire

Publié le 18 avril 2018

Natacha Bordier habite à Marseille et est très sensible aux problèmes d’environnement. À son échelle, elle agit en étant bénévole au sein de l’association Les paniers marseillais. Elle répond aux questions de Hajer, globe-reporters du Lycée Ferhat Hached de Bizerte.

DEVELOPPEMENT DURABLE ET ENVIRONNEMENT

En France, comme en Tunisie, les citoyens sont de plus en plus nombreux à changer leurs comportements pour mieux respecter l’environnement. Dans l’après-midi du vendredi 13 avril 2018, notre envoyée spéciale rencontre Natacha Bordier au Centre régional information jeunesse situé pas très loin de la station Noailles.

Natacha au Centre régional d’information jeunesse de Marseille

Natacha est bénévole dans une association qui milite contre la malbouffe. Elle trie ses déchets et se réjouit de savoir que ces enfants prennent conscience que l’activité humaine ne peut pas continuer à étouffer la planète. Et elle accepte de répondre à nos questions.

Les locaux du centre où se déroule l’interview

Ce n’est malheureusement pas le cas de toutes les personnes contactées par Nadia. À Marseille, elle frappe à la porte de plusieurs associations environnementales. Elle leur téléphone, leur envoi des courriels pour avoir des réponses à nos questions. Elle se déplace même au siège marseillais de l’association WWF qui protège les animaux. On lui explique qu’il faut envoyer un mail, ce qu’elle fait dans la journée sans recevoir de réponse.

Dans les rues de Paris, le tri est aussi de mise. La poubelle jaune est réservée au papier et carton qui sont recyclables

Frapper à des portes closes jusqu’à ce que l’une d’elles s’ouvre, c’est aussi le quotidien des journalistes.

Sources sonores

  • Pouvez-vous vous présenter ?

  • Pensez-vous qu’à l’heure actuelle l’environnement constitue le souci majeur de l’État français ?

  • Pouvez-vous citer les principales actions entreprises pour la protection de l’environnement et la sensibilisation des citoyens ?

  • L’expérience du triage des déchets et ordures ménagères fait-elle du chemin ? Y a-t-il du recyclage ?

  • La maîtrise des sources de pollution que sont les fumées d’usines et d’échappements ainsi que les eaux usées et les rejets industriels fait généralement l’objet de plans de luttes à plusieurs niveaux. Qu’en est-il en France ?

  • Est-ce que l’écologie est prise en compte dans tous les projets que l’État ou les entreprises privées réalisent ? Pouvez-vous estimer le taux de réussite sur ce plan ?

  • Dans la localité que vous habitez sentez-vous un effort concret pour protéger l’environnement ? Sur ce plan, le citoyen se prend-il en charge dans son quartier ?

  • Est-ce que le nombre de stations de traitement des eaux usées est suffisant pour éviter les rejets polluants dans certaines régions du pays ?

  • Est-ce que les gaz d’échappement font l’objet de contrôles sévères et réguliers afin que les villes soient plus vivables ?

  • Quel est le degré de participation des jeunes et des élèves en particulier dans les campagnes en faveur de l’environnement ?

  • Accorde-t-on à l’embellissement des villes suffisamment d’intérêt et y a-t-il une motivation dans ce sens de la part des autorités municipales ?

Téléchargements

Les partenaires de la campagne

  • Institut français de Tunisie
  • Mairie de Paris