Souhila travaille pour une association dans le quartier de la Goutte d’or, un des " quartiers chauds " de Paris. Elle répond aux questions d’Oumeima, globe-reporters du Lycée Ferhat Hached de Bizerte.

VIE QUOTIDIENNE

Le quartier de la Goutte d’or à Paris a mauvaise réputation. Pour en savoir plus, notre envoyée spéciale contacte l’association Accueil Goutte d’or. Elle explique par téléphone l’objectif de son appel et son but. On lui demande de confirmer tout cela par courriel, d’envoyer les questions et la demande de rendez-vous. Le jour même, Souhila, médiatrice jeunesse de l’association la contacte pour fixer un rendez-vous mardi 17 avril à 10h30.

Le chemin pour se rendre au rendez-vous offre l’occasion de prendre quelques photos. La Goutte d’or est prise en tenaille entre les boulevards Barbès et celui de la Chapelle. C’est un quartier le quartier populaire du 18e arrondissement de Paris qui réunit de multiples nationalités. Une mixité qui saute aux yeux de notre envoyée spéciale visible en premier lieu à la diversité des commerces.

La Balade amène Nadia devant le siège de l’association. Il est 10h00 du matin. L’interview avec Souhila dure près une heure. Souhila exerce son métier depuis de nombreuses années. Elle a beaucoup de choses à raconter aux globe-reporters. Un échange fort intéressant pour comprendre ce qu’il en est, mais aussi pour trouver des solutions communes via un travail collectif.

L’heure est arrivée de prendre congé. Mais avant cela, Nadia doit prendre des photos. Une fois de plus, Souhila lui explique qu’on ne peut pas photographier les jeunes qui fréquentent le centre. Pour le reste pas de problème. Décidément, que ce soit à Paris ou à Marseille, prendre des photos n’est pas aussi simple. Le droit d’image est plus protégé en France qu’en Tunisie. Puis, le travail de photoreporter est un métier à part entière qui demande souvent au photographe de passer beaucoup de temps avec ses interlocuteurs avant de sortir l’appareil photo.

Après l’interview, notre envoyé spécial décide de se rendre au musée national de l’histoire l’immigration. Pour cela, il faut traverser tout Paris et se rendre Porte Daumesnil.

Sources photographiques

À l’entrée du quartier, tout est calme. On fait ses courses, on prend un café entre amis.

Le boulevarde de la Chapelle, limite Est de la Goutte d’or.

La chapelle Saint Bernard, en pleine Goutte d’or.

L’association est située dans un immeuble neuf.

Entrée de l’association Accueil Goutte d’or.

Souhila dans son bureau.

Une affiche de film jeunesse dans le bureau de Souhila.

Panneau de travail dans le bureau de Souhila.

Salle de classe qui sert aussi de salle de réunion.

Dans l’entrée du centre, des photos des différentes activités.

On trouve aussi des jeux éducatifs.

Le planning des activités proposées.

Sources sonores

• Pouvez-vous vous présenter et présenter votre structure ?

• Que font les bénévoles de l’association ?

• Comment se sentent les habitants dans le quartier de la Goutte d’or ?

• Quels sont les facteurs qui conduisent les jeunes à la délinquance et la prostitution ?

• Le gouvernement envisage-t-il des solutions pour le quartier ?

• Y a-t-il des organisations qui travaillent avec les habitants ?

• Quels sont les facteurs de l’échec scolaire dans le quartier ?

• Quel est l’impact des économies parallèles dans le quartier ?

• Comment encadrer les drogués du quartier ?

• Quelles sont les procédures de la police pour lutter contre le trafic de drogue ?

• Les habitants du quartier sont-ils prêts à changer ?

• Est-ce que les habitants du quartier ont des difficultés à trouver du travail ?

• Question bonus : avez-vous quelque chose à ajouter sur cette histoire de discrimination, notamment sur les noms à consonance étrangère ?