"Nous travaillons sur l’idée de réconciliation malgré les tensions qui agitent le Liban"

Publié le 12 février 2021

Les globe-reporters du collège Notre Dame du Bon Accueil à Gorges enquêtent sur la situation des réfugiés au Liban. Pour cela, ils interrogent Antoinette ASSAF, religieuse et directrice du dispensaire des Soeurs du Bon Pasteur à Beyrouth.

Solidarités et Droits humains

Les Sœurs de Notre-Dame de Charité du Bon Pasteur est une congrégation catholique internationale fondée en 1835. Présentes dans 72 pays, les Sœurs du Bon Pasteur (SBP) ont le statut d’une ONG internationale reconnue par le Conseil économique et social des Nations unies (ECOSOC). 

À Beyrouth, dans le quartier de JDEIDET EL METN, elles tiennent un centre de santé communautaire où elles accueillent des populations vulnérables et précaires.

Les Sœurs du Bon Pasteur sont partenaires des Apprentis d’Auteuil. Ce sont les globe-reporters qui ont proposé le contact à Sidonie, notre journaliste au Liban. Sidonie est rentrée en contact avec Sœur Antoinette, qui lui a répondu qu’elle était déjà au courant du projet et qu’elle acceptait bien volontiers l’interview.

En raison de la situation sanitaire, l’interview s’est déroulée en visioconférence, et les globe-reporters ont posé leurs questions directement à la directrice du centre. Une interview dense et complexe. Les réponses de Sœur Antoinette sont riches. Cela fait beaucoup de matière à traiter pour nos apprentis journalistes. Mais c’est l’occasion de comprendre le sujet de manière précise, en contextualisant. Le sujet est complexe, il faut être rigoureux. 

C’est aussi une manière de réaliser que des questions trop ouvertes, ou trop larges, entraînent des réponses longues. C’est pourquoi les journalistes traitent leurs sujets en adoptant un angle précis : cela permet de se concentrer sur un aspect du sujet ou une actualité précise. 

Sœur Antoinette a d’ailleurs bien résumé :

« Certaines questions ne pouvaient être répondues autrement. Des questions comme : "comment ils se nourrissent ? Comment ils se soignent ?.Comment ils vivent ?" Ne peuvent être traitées, sans situer un cadre. »

Place désormais au travail de tri et de hiérarchisation de l’information.

Bon travail !

Un entretien réalisé en janvier 2021

Sources photographiques

La rencontre a lieu en visioconférence en raison du confinement total du pays
La rencontre a lieu en visioconférence en raison du confinement total du pays
La rencontre a lieu en visioconférence en raison du confinement total du pays

Sources sonores

  • Pouvez-vous vous présenter ?

  • Quel est le lien entre votre organisation et les Apprentis d’Auteuil ?

  • En quoi consiste votre mission ?

  • Comment se passe l’arrivée des réfugiés au Liban ?

  • Comment sont-ils orientés vers votre centre ?

  • À quoi ressemble leur vie quotidienne ?

  • Il y avait déjà des liens entre la Syrie et le Liban ?

  • Est-ce que les réfugiés syriens travaillent au Liban ? Dans quels secteurs ?

  • Où se situe votre centre d’accueil, quelle est son histoire et combien de personnes acueillez-vous ?

  • Comment expliquer les tensions entre réfugiés syriens et Libanais ? Comment abordez-vous cette animosité ?

  • À quelles personnes s’adresse votre centre d’accueil ?

  • Comment se nourissent les personnes accueillies ?

  • Les réfugiés ont-ils les mêmes droits que les Libanais ?

  • Comment ces réfugiés accèdent-ils aux soins ?

  • Comment se passe la crise sanitaire pour les personnes réfugiées ?

  • Quels sont les sentiments des réfugiés vis à vis du Liban ?

  • Y a-t-il eu des décès dans des camps de réfugiés liés au Covid ?

  • Quelle est la situation des réfugiés palestiniens ?