Magda BOU DAGHER KHARRAT est non seulement LA spécialiste des cèdres du Liban, mais elle en parle aussi amoureusement. Elle répond aux questions des globe-reporters Allan, Luis et Dimitri.

Environnement et transition énergétique

Les recherches sur Internet à propos du cèdre du Liban aboutissent pour beaucoup sur le nom de Magda BOU DAGHER KHARRAT. Pour en savoir plus sur ces arbres qu’on observe sur le drapeau du pays, notre envoyé spécial décide d’entrer en contact avec cette universitaire. Ce n’est guère compliqué, sur le site de l’université Saint-Joseph, on trouve son contact rapidement. Lui envoyé un message pour explique notre requête est donc chose simple.

La réponse qui parvient quelques jours plus tard est à la fois une bonne et une mauvaise nouvelle. Magda accepte avec plaisir de se soumettre aux questions des globe-reporters. Mais son agenda est très chargé. Magda est très occupée par les inscriptions pour la rentrée universitaire. Elle doit aussi se rendre en Grèce pour son travail. Elle prévient.

« Je ne peux pas vous donner un rendez-vous dans l’immédiat, mais je vous fais signe dès que j’ai un moment de libre. »

Notre envoyé spécial, comme souvent en reportage, doit s’adapter. Il poursuit ses autres enquêtes en croisant les doigts pour que la chercheuse ait à la fois un moment de libre et qu’elle pense alors à faire signe.

La patience est récompensée. Un matin, à 7h00. Un courriel apparaît dans la messagerie.

« Bonjour Alain,
Pouvez- vous passez ce matin avant midi ?
A tout à l’heure peut être.
Magda »

Pas question de rater cette opportunité, même si un autre rendez-vous est prévu. Notre envoyé spécial appelle pour le déplacer et se renseigne sur la manière de se rendre à l’Université Saint-Joseph. Elle est dans les hauteurs de Beyrouth. Il faut sauter dans un taxi pour me rendre au campus sciences et technologie. L’université Saint-Joseph est un lieu bien identifié à Beyrouth. Pas besoin de multiples palabres pour expliquer la destination au chauffeur.

Une fois arrivé, notre envoyé spécial prévient Magda BOU DAGHER KHARRAT par téléphone. Elle lui explique comment trouver son bureau. Rien de bien compliqué.

Un entretien réalisé en janvier 2016 et réactualisé en janvier 2021

Sources photographiques

C’est sous le cèdre de la place Sassine que notre envoyé spécial hèle un taxi © Globe Reporters

Le campus des sciences et technologies de l’université Saint-Joseph est à l’extérieur de Beyrouth © Globe Reporters

Un peu de recul et de hauteur. C’est mieux pour parler des cèdres © Globe Reporters

De plus en plus d’arbres sur la route. Sans doute des projets de reforestations © Globe Reporters

Nous y sommes. Quelle chance ! Il faut beau © Globe Reporters

L’entrée du campus © Globe Reporters

Le campus des sciences et technologies de l’université de Saint-Joseph est un bâtiment moderne qui surplombe Beyrouth © Globe Reporters

Le bâtiment où travaille Magda © Globe Reporters

Dans le bureau de Magda, des arbres ont poussé sur les murs en parpaing © Globe Reporters

La bibliothèque de Magda © Globe Reporters

Des ouvrages sur les arbres du monde entier © Globe Reporters

Magda indique la zone principale où se trouvent les cèdres du Liban © Globe Reporters

Sources sonores

• Pouvez-vous vous présenter et nous expliquer pourquoi vous pouvez répondre à ce questionnaire ?

• Quelle est la spécificité du cèdre libanais par rapport aux cèdres des autres pays ?

• Combien de cèdres reste-t-il au Liban ?

• Est-ce qu’on ne trouve que des cèdres au Liban ou y a-t-il d’autres arbres ?

• Est-ce que les cèdres sont protégés ?

• Combien de temps vit un cèdre ?

• Le bois de cèdre est-il exploité par des industries ? Si oui, dans quel but ?

• Y a-t-il une politique pour sauver les cèdres du Liban ?

• Le Liban peut-il encore prétendre avoir le cèdre comme symbole ?

• Pourquoi le cèdre est-il devenu le symbole du Liban ?

• Question bonus : et vous, comment en êtes-vous venue à vous intéresser au cèdre ?