« Pour un volcanologue, chaque journée de travail est différente »

Publié le 3 février 2018

Aline Peltier est la Directrice de l’Observatoire volcanologique du Piton de la Fournaise (OVPF). Nous l’avons suivie sur le terrain pour prendre des mesures de CO2 dans le sol et évaluer ainsi les risques d’une nouvelle éruption. Elle répond aux questions des globe-reporters du lycée Arago à Perpignan : Nabil, Mathis, Ahmed, Sofiane R et Yanis.

Développement durable et environnement

Aline Peltier vous le raconte : il n’y a pas de quotidien pour les volcanologues. Perché dans le petit village de Bourg Murat, situé sur le plateau de la Plaine des Cafres, dans les Hauts de la commune du Tampon, l’Observatoire Volcanologique du Piton de la Fournaise est composé d’une équipe d’une quinzaine de personnes. L’OVPF a trois missions principales : la recherche sur le fonctionnement et l’évolution des volcans, la surveillance de l’activité du Piton de la Fournaise avec le suivi des éruptions et des coulées de laves, et la diffusion des connaissances.

Malgré une surveillance 24 heures sur 24, il est impossible de prédire la date et l’heure précise d’une éruption.

Pour trouver le contact d’Aline Peltier, la directrice actuelle de l’Observatoire, nous sommes passés par le site internet de l’OVPF. Elle nous a répondu très rapidement et nous a invités à venir avec elle sur le terrain. Si vous tendez l’oreille lors de l’interview, vous pourrez ainsi entendre la terre volcanique crisser sous nos pas !

Sources photographiques

L’OVPF se trouve à l’entrée du village de Boug Murat, dans la Plaine de Cafres.
L’OVPF se trouve à l’entrée du village de Boug Murat, dans la Plaine de Cafres.
Le rôle des scientifiques est de surveiller l’activité sismique afin de prévoir la venue d’une nouvelle éruption du Piton de la Fournaise.
Le rôle des scientifiques est de surveiller l’activité sismique afin de prévoir la venue d’une nouvelle éruption du Piton de la Fournaise.
Des centaines de capteurs sont placés sur et autour du volcan afin de mesurer l’activité.
Des centaines de capteurs sont placés sur et autour du volcan afin de mesurer l’activité.
Aline Peltier est Directrice du Conservatoire, elle nous emmène avec elle faire des mesures de CO2.
Aline Peltier est Directrice du Conservatoire, elle nous emmène avec elle faire des mesures de CO2.
La route jusqu’au volcan est splendide.
La route jusqu’au volcan est splendide.
Après un premier versant très vert, nous arrivons sur la plaine des sables. Couverte de scories, elle offre un paysage lunaire.
Après un premier versant très vert, nous arrivons sur la plaine des sables. Couverte de scories, elle offre un paysage lunaire.
La route en contrebas, caillouteuse, nous mène jusqu’au Pas de Bellecombe, d’où l’on peut observer le Piton de la Fournaise. C’est aussi le départ de la randonnée qui mène jusqu’au sommet du cratère. Le chemin de randonnée est fermé lorsque le Piton entre en éruption.
La route en contrebas, caillouteuse, nous mène jusqu’au Pas de Bellecombe, d’où l’on peut observer le Piton de la Fournaise. C’est aussi le départ de la randonnée qui mène jusqu’au sommet du cratère. Le chemin de randonnée est fermé lorsque le Piton entre en éruption.
Nous reprenons la route jusqu’au Pas de Bellecombe pour admirer la vue sur le volcan.
Nous reprenons la route jusqu’au Pas de Bellecombe pour admirer la vue sur le volcan.
Aline Peltier montre les différents cratères, et les coulées de lave les plus récentes. La dernière éruption date de juillet 2017.
Aline Peltier montre les différents cratères, et les coulées de lave les plus récentes. La dernière éruption date de juillet 2017.
Après le Pas de Bellecombe, direction la retenue d’eau du gîte du volcan, où la scientifique va prendre les mesures de CO2.
Après le Pas de Bellecombe, direction la retenue d’eau du gîte du volcan, où la scientifique va prendre les mesures de CO2.
L’opération est rapide : une vingtaine de minutes, le temps de faire les quatre mesures, distancées de d’une trentaine de mètres chacune.
L’opération est rapide : une vingtaine de minutes, le temps de faire les quatre mesures, distancées de d’une trentaine de mètres chacune.
Aline apprend à Marciallo, nouvellement arrivé dans l’équipe, à prendre les mesures.
Aline apprend à Marciallo, nouvellement arrivé dans l’équipe, à prendre les mesures.
Le taux de CO2 dans le sol donne des indications sur l’état des roches. Les semaines qui précèdent une éruption, il y a une forte concentration de CO2.
Le taux de CO2 dans le sol donne des indications sur l’état des roches. Les semaines qui précèdent une éruption, il y a une forte concentration de CO2.
L’OVPF se trouve à l’entrée du village de Boug Murat, dans la Plaine de Cafres.
Le rôle des scientifiques est de surveiller l’activité sismique afin de prévoir la venue d’une nouvelle éruption du Piton de la Fournaise.
Des centaines de capteurs sont placés sur et autour du volcan afin de mesurer l’activité.
Aline Peltier est Directrice du Conservatoire, elle nous emmène avec elle faire des mesures de CO2.
La route jusqu’au volcan est splendide.
Après un premier versant très vert, nous arrivons sur la plaine des sables. Couverte de scories, elle offre un paysage lunaire.
La route en contrebas, caillouteuse, nous mène jusqu’au Pas de Bellecombe, d’où l’on peut observer le Piton de la Fournaise. C’est aussi le départ de la randonnée qui mène jusqu’au sommet du cratère. Le chemin de randonnée est fermé lorsque le Piton entre en éruption.
Nous reprenons la route jusqu’au Pas de Bellecombe pour admirer la vue sur le volcan.
Aline Peltier montre les différents cratères, et les coulées de lave les plus récentes. La dernière éruption date de juillet 2017.
Après le Pas de Bellecombe, direction la retenue d’eau du gîte du volcan, où la scientifique va prendre les mesures de CO2.
L’opération est rapide : une vingtaine de minutes, le temps de faire les quatre mesures, distancées de d’une trentaine de mètres chacune.
Aline apprend à Marciallo, nouvellement arrivé dans l’équipe, à prendre les mesures.
Le taux de CO2 dans le sol donne des indications sur l’état des roches. Les semaines qui précèdent une éruption, il y a une forte concentration de CO2.

Sources sonores

  • Pouvez-vous vous présenter s’il vous plaît ?

  • Est-ce que le quotidien des vulcanologues de La Réunion est différent du quotidien de ceux d’autres endroits/observatoires ?

  • Quel est votre fonctionnement en temps normal et en cas d’éruption ?

  • Qui prévenez-vous en cas d’éruption ?

  • Est-ce que l’activité du Piton de la Fournaise est différente des autres volcans du monde ?

  • L’équipe accueille-t-elle de nombreux étudiants ? Si oui, quelles sont les modalités de cet accueil ?

  • Question bonus : quelles études faut-il faire pour travailler dans un observatoire comme le vôtre ?

Sources vidéo

Mesures de CO2 sur le Piton de la Fournaise avec Aline Peltier