Découvrir l’Histoire de l’île Maurice à travers celle de la canne à sucre

Publié le 27 février 2018

L’île Maurice a pratiqué à son origine la monoculture de canne à sucre. La colonisation britannique a permis l’essor de l’industrie sucrière. Qu’en est-il aujourd’hui ? Comment se porte l’industrie du sucre à Maurice ? Sandrine M. D’UNNIENVILLE, Directrice de la communication à l’Aventure du Sucre, répond à Lisa, Maé, Maureen, Juliette et Alice du lycée Arago à Perpignan (66).

Economie, histoire et politique

Quoi de plus logique que de reconvertir une ancienne usine sucrière en musée de l’Histoire de Maurice ? A l’Aventure du sucre, la culture de la canne permet de revenir sur les principaux faits historiques de l’île, de sa sortie de terre à son indépendance, en passant par l’esclavage et l’engagisme, une forme de salariat de travailleurs immigrés principalement venus d’Inde.

L’histoire diffère peu de celle du sucre sur l’île voisine, la Réunion. Mais pour le moment, Sidonie n’a pas encore réussi à obtenir une interview dans une des deux usines réunionnaises qui se visitent. Alors elle a contacté l’Aventure du Sucre. Bien lui en a pris car Sandrine M. D’UNNIENVILLE s’est montrée tout de suite disponible et enthousiaste. Le rendez-vous est fixé à 8h30 avant l’ouverture du musée.

Pendant l’interview, Sidonie demande à Sandrine si d’anciens ouvriers de l’usine de Beau Plan, aujourd’hui devenue l’Aventure du Sucre, et devinez : il y en a bien un ! Écoutez le témoignage d’Alain avec attention.

Sources photographiques

Sandrine M. D’UNNIENVILLE est la Directrice de la Communication de l’Aventure du Sucre à Beau Plan, au nord de l’île.
Sandrine M. D’UNNIENVILLE est la Directrice de la Communication de l’Aventure du Sucre à Beau Plan, au nord de l’île.
Alain est employé du Musée. Il y travaillait déjà quand l’établissement était encore une sucrerie.
Alain est employé du Musée. Il y travaillait déjà quand l’établissement était encore une sucrerie.
Les chalands sont les bateaux qui permettaient de transporter les sacs de sucre.
Les chalands sont les bateaux qui permettaient de transporter les sacs de sucre.
Le Musée a pris place dans l’ancienne usine sucrière de Beau Plan dont la machinerie a été conservée.
Le Musée a pris place dans l’ancienne usine sucrière de Beau Plan dont la machinerie a été conservée.
La cheminée de l’usine est toujours là aussi.
La cheminée de l’usine est toujours là aussi.
Et votre envoyée spéciale n’est pas la seule à se prendre en photo.
Et votre envoyée spéciale n’est pas la seule à se prendre en photo.
Une iconographie de l’ancienne usine.
Une iconographie de l’ancienne usine.
L’Histoire du domaine Beau Plan est expliquée.
L’Histoire du domaine Beau Plan est expliquée.
Avant d’être une sucrerie, Beau Plan était une indigoterie, c’est-à-dire qu’on y fabriquait de la teinture bleu indigo.
Avant d’être une sucrerie, Beau Plan était une indigoterie, c’est-à-dire qu’on y fabriquait de la teinture bleu indigo.
Les débuts de Beau Plan.
Les débuts de Beau Plan.
Un pan entier de la visite est consacré à l’histoire de l’esclavage. Pas de détails précis sur ce qui se passait à Beau Plan, mais plutôt un historique de la traite des Noirs. De leur capture en Afrique…
Un pan entier de la visite est consacré à l’histoire de l’esclavage. Pas de détails précis sur ce qui se passait à Beau Plan, mais plutôt un historique de la traite des Noirs. De leur capture en Afrique…
… Jusqu’à leur déportation en Amérique, aux Antilles, ou sur les îles de l’océan Indien.
… Jusqu’à leur déportation en Amérique, aux Antilles, ou sur les îles de l’océan Indien.
Le Code noir est un recueil d’une soixantaine d’articles qui a été publié en plusieurs fois en 1685. Il rassemble toutes les dispositions réglant la vie des esclaves noirs dans les colonies françaises.
Le Code noir est un recueil d’une soixantaine d’articles qui a été publié en plusieurs fois en 1685. Il rassemble toutes les dispositions réglant la vie des esclaves noirs dans les colonies françaises.
Sandrine M. D’UNNIENVILLE est la Directrice de la Communication de l’Aventure du Sucre à Beau Plan, au nord de l’île.
Alain est employé du Musée. Il y travaillait déjà quand l’établissement était encore une sucrerie.
Les chalands sont les bateaux qui permettaient de transporter les sacs de sucre.
Le Musée a pris place dans l’ancienne usine sucrière de Beau Plan dont la machinerie a été conservée.
La cheminée de l’usine est toujours là aussi.
Et votre envoyée spéciale n’est pas la seule à se prendre en photo.
Une iconographie de l’ancienne usine.
L’Histoire du domaine Beau Plan est expliquée.
Avant d’être une sucrerie, Beau Plan était une indigoterie, c’est-à-dire qu’on y fabriquait de la teinture bleu indigo.
Les débuts de Beau Plan.
Un pan entier de la visite est consacré à l’histoire de l’esclavage. Pas de détails précis sur ce qui se passait à Beau Plan, mais plutôt un historique de la traite des Noirs. De leur capture en Afrique…
… Jusqu’à leur déportation en Amérique, aux Antilles, ou sur les îles de l’océan Indien.
Le Code noir est un recueil d’une soixantaine d’articles qui a été publié en plusieurs fois en 1685. Il rassemble toutes les dispositions réglant la vie des esclaves noirs dans les colonies françaises.

Sources sonores

  • Pouvez-vous vous présenter s’il vous plaît ?

  • La préservation du patrimoine est-elle importante à l’île Maurice ?

  • Quelle est l’importance de la filière sucre aujourd’hui à Maurice ?

  • Participez-vous au travail de mémoire sur l’esclavage ?

  • Comment s’organise le musée ?

  • Alain, vous étiez déjà employé ici lorsque l’usine était fonctionnelle. Pouvez-vous vous présenter s’il vous plaît ?

  • Quels sont vos souvenirs du travail à l’usine ?

  • Avez-vous connu des grèves ?

  • Qu’est-ce que cela vous fait de travailler au Musée aujourd’hui ?

  • Visitez avec Sandrine M. D’UNNIENVILLE l’Aventure du sucre et découvrez tout le processus de fabrication du sucre.