Dépasser l’idée qu’il y a des sports pour filles ou pour garçons
Publié le 26 février 2019
Dan BOBOC est le directeur-adjoint de l’Institut national de recherche pour le sport. Il répond aux questions de Lou, Laëtitia, Dorcas et Marie, du collège Racine, à Saint-Brieuc.
Vie quotidienne
Pour ce questionnaire, la mission de l’envoyée spéciale consiste à trouver quelqu’un qui puisse parler de sport de façon générale, avec un éclairage sur l’égalité filles-garçons dans le domaine. Elodie sonde quelques personnes, sans succès. C’est en faisant des recherches sur internet qu’elle trouve une piste : un article, en roumain, qui raconte que l’Institut national de recherche pour le sport a participé en 2018 à un projet européen sur l’utilisation du sport pour combattre les inégalités de genre. Un portail a été créé, à destination des entraîneurs, pour les sensibiliser à cette question et leur donner des outils.
Elodie contacte l’Institut, qui lui donne les coordonnées de Dan Boboc, le directeur-adjoint. Il travaille là depuis 17 ans. Avant l’interview, Dan Boboc lui donne quelques informations sur l’histoire de l’Institut, qui dépend du ministère de la Jeunesse et des Sports : il a été créé en 1967, dans le but d’améliorer les performances des athlètes de haut niveau. On y fait de l’analyse du mouvement et du geste sportif. Il y a aussi des psychologues du sport. L’institut dispose également d’un laboratoire de technologie de la performance sportive. D’ailleurs, après l’interview, Dan Boboc fait visiter les lieux à l’envoyée spéciale.
En revanche, il ne peut pas répondre à la question sur les pom-pom girls, mais sur internet, Elodie trouve que la Roumanie est membre de l’Union internationale de cheerleading, à travers l’Association des majorettes de Roumanie !
Elodie ajoute quelques photos de foot transmises par le journaliste Sylvain Moreau, installé à Bucarest : attention, si vous les utilisez, il faudra bien préciser le crédit.
Sources photographiques
Dan Boboc est directeur-adjoint de l’Institut national de recherche pour le sport. Il travaille là depuis 17 ans. A la base, il est ingénieur.
L’Institut se trouve dans le complexe sportif national Lia Manoliu, qui regroupe plusieurs infrastructures sportives, des administrations, des sièges de fédérations sportives... On y trouve aussi l’Arène nationale, le grand stade de Bucarest.
Les locaux de l’institut. Dans le fond, on aperçoit l’Arène nationale.
Le laboratoire de performance sportive de l’institut. Ces machines servent à analyser les gestes des sportifs.
Il y a aussi des machines pour contrôler et renforcer le lien entre le système neurologique (le cerveau) et les muscles.
L’Arène nationale compte 55.000 places assises. C’est le plus grand stade omnisports du pays. Il a été inauguré en 2011.
A l’intérieur de l’Arène nationale, un soir de match entre le Steaua Bucarest et le CFR Cluj (Photo Sylvain Moreau)
Match entre le Steaua Bucarest et le CFR Cluj (Photo Sylvain Moreau)
Supporters lors du match entre le Steaua Bucarest et le CFR Cluj (Photo Sylvain Moreau)
Gheorghe Hagi, star du foot roumain, surnommé le « Maradona des Carpates ». Il a joué au FC Barcelone et à Galatasaray.
Maintenant, Gheorghe Hagi est l’entraîneur du Viitorul Constanta, un club de Ligue 1.
Sources sonores
Pouvez-vous vous présenter ?
Quel est le sport préféré des Roumains ?
Les Roumains ont-ils marqué le monde du sport ? Si oui lequel et en quelle année ?
Quels sports les filles pratiquent-elles le plus en Roumanie ?
Des garçons pratiquent-ils ces sports dit féminins. Comment est-ce perçu ?
Les filles pratiquent-elles des sports considérés comme masculins ?
Quels sports collectifs sont les plus répandus ?
Quels sports peut-on pratiquer à l’école ?
Quels sports de combat pratique-t-on en Roumanie ?
Quels sports aquatiques sont pratiqués ?
Est-ce que vous avez des équipes de pom-pom girls ?
Question bonus : Le sport tient-il une place importante, dans la société roumaine ?
Question bonus : Un dernier mot sportif, pour les globe-reporters ?