Au cours d’une année, un palmier va perdre une quinzaine de palmes ; 10 palmiers 150 palmes, 1 million 15 millions de palmes, etc... Au bout du compte, ça devient encombrant. Que faire de toutes ces palmes ?
Hassine Ben Abdallah est un agronome qui propose de transformer ces déchets en compost. L’envoyé spécial des journalistes en herbe le rencontre au centre de recherche où il travaille, à quelques kilomètres de Tozeur. Il rencontre aussi Abdelkirine Sidik et Houria Fathi qui ont d’autres propositions.
Abdelkirine a appris le métier avec son père qui était aussi artisan. Aujourd’hui, ce métier disparait.
Abdelkirine fabrique aussi des luminaires. Il manque que l’ampoule.
Ces pousses de maïs sont la preuve que le compost est efficace. Le plan le plus petit n’a pas bénéficié d’un sol enrichi. Les autres plans ont grandi dans un sol avec des teneurs différentes de compost. Devinez qui en avait le plus ?
Cette machine est une presse. A quoi peut-elle bien servir ?
De nombreux objets très utiles peuvent être fabriqués avec les déchets de palmes.
Houria Fathi est un entrepreneur de Tozeur. Il a eu une autre idée pour utiliser les déchets de palmes. Voici son atelier.
Houria Fathi recycle des déchets pour faire du mobilier. C’est une sorte de contre-plaqué.
Ici, les palmes délimitent une parcelle de la palmeraie de Tozeur.
Il fabrique des tables et des chaises qui pourraient meubler les salles de classes de Tozeur. Pas la peine d’acheter du mobilier en Chine.
Il faut 1 journée pour fabrique ce chapeau.
Il faut écouter les explications d’Hassine pour comprendre ce que montre cette photo.
Ils sont rares à Tozeur, mais il existe des artisants qui utilisent les palmes sêches comme Abdelkirine Sidik.
L’habilité d’Abdelkirine permet de fabriquer des modèles différents.
Les broyeurs utilisés par Hassine pour faire du compost.
Les palmes après broyage.
Les palmes qui servent de matière première à Abdelkirine.
Les palmes séchées peuvent servir de protection de multiples façons.
Les racines des pousses de maïs en fonction des teneurs en compost.
Les troncs des palmiers trop vieux peuvent aussi être utiles comme dans le cas de cette rembarde de sécurité.
Opération de mélange.
Portail d’une plantation.
Pour réaliser son idée, contrairement à Abdelkirine l’artisan, il a besoin de machine.
Que de la matière naturelle travaillée à la main.
Tozeur, aux premiers jours du printemps.
Très utile également, les couvercles de WC. Pour développer ses idées, Houria cherche des partenaires. Avoir une bonne idée ne suffit pas. Il faut des moyens financiers pour la développer.
Très utiles pendant les chaudes journées du sud tunisien, l’éventail.
Un autre modéle de luminaire.
Un autre modèle de sac.
Un tax fini. Il faut maintenant un peu de patience.
Vendu 25 dinars, le salaire de l’artisan est maigre. D’autant que les touristes se font rares dans la médina de Tozeur.
