Les manifestations et affrontements à Tunis se multiplient depuis l’assassinat de l’opposant politique Chokri Belaïd mercredi. Ses funérailles ont lieu aujourd’hui, sous la surveillance de l’armée et dans la colère de la rue.
Le photographe tunisien Hamideddine Bouali a réalisé une série d’images le 6 février.
L’envoyé spécial des journalistes en herbe envoie régulièrement des photos aujourd’hui via les réseaux sociaux :
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Beaucoup de drapeaux tunisiens.
Beaucoup de femmes sont présentent pour accompagner le cerceuil. C’est très rare en Tunisie que les femmes assistent à un enterrement.
Beaucuoup de jeunes également.
Certains se dirigent à la rencontre du cortège funéraire.
Dans le centre ville de la capitale, l’ambiance est calme pour le moment.
Dans le ciel, un grondement.
Dans les hauteurs du cimetière, le photographe Hamideddine est posté.
Derrière les fenêtres, on attend que la colère passe.
Des violences se produisent. La police rôde.
Deux jeunes qui voient l’appareil photo s’arrètent un instant.
Devant le portrait de Chokri Belaïd, les devantures sont baissées. Beaucoup respecte les consignes de grève générale..
Gare à celui qui se fait attraper. Les policiers ne sont pas tendres.
Hamideddine avait d’abord pensé à se positionner sur ce pont.
L’hélicoptère poursuit sa ronde.
L’hélicoptère tourne maintenant au-dessus du centre-ville.
Les derniers préparatifs dans le carré des martyrs avant l’arrivée du cerceuil.
Les gens arrivent de partout.
Les gens se rassemblent peu à peu dans le grand cimetière de Tunis.
Tous les jeunes ne sont pas des manifestants. Certains profitent de l’occasion pour tenter de voler quelque chose.
Un hélicoptère surveille la zone.
Une des entrées du cimetière débouche sur la Place de la tolérance.