Zalumée : un pont numérique entre le monde du journalisme et l’univers scolaire

Publié le 9 janvier 2013

Cécilia, journaliste en herbe du collège Poquelin à Paris, enquête sur l’association Le retour de Zalumée qui propose le projet Journalistes en herbe.

Solidarité

1) Pouvez-vous nous expliquer le nom de l’association ?

Une première association a été crée au milieu des années 1980. Elle s’appelait Zalumée. Cette association réunissait des gens pour réaliser des films vidéo. Nous l’avions appelée Zalumée car nous avions décrété que Zalumée était la déesse de la vidéo. A l’époque, la vidéo et les caméscopes étaient une nouveauté.

Cette première association a fermé ses portes en 1995.

En 1999, des anciens de Zalumée ont décidé de monter une nouvelle association. Nous l’avons appelée, en référence à notre culture cinéma, Le retour de Zalumée, même si l’activité de cette nouvelle association est un peu différente.

2) Quels sont ses objectifs ?

Quand une association est créée, il faut lui définir des objectifs.

Voici l’extrait des statuts à propos de nos objectifs.

Article 2 : Objet
- Cette association a pour objet :
- La création de ponts entre l’univers du journalisme et le monde de l’enseignement ;
- La promotion de l’éducation à la citoyenneté, à la solidarité dans le monde ;
- La sensibilisation au développement durable ;
- La promotion de la découverte d’autres cultures ;
- La promotion de l’usage des TICE (Technologies de l’Information et de la Communication pour l’Education) dans un cadre pédagogique ;
- La réalisation de produits multimédias ayant un contenu pédagogique ;
- La transmission des enseignements nés de la pratique de l’association ;
- La mise en réseau et l’échange.
- L’association peut mettre en œuvre toutes opérations industrielles, commerciales, financières, mobilières ou immobilières se rattachant directement, ou indirectement, aux objectifs cités et susceptibles d’en faciliter l’extension ou le développement.

En résumé, Le retour de Zalumée travaille à la conception d’un projet établissant un pont numérique entre le monde du journalisme et l’univers scolaire.

Eduquer à la citoyenneté dans la classe, à la solidarité dans le monde, sensibiliser au développement durable, découvrir la francophonie et d’autres cultures tout en favorisant les apprentissages scolaires sont les piliers de ce « pont ».

3) A quel moment a-t-elle été créée ?

La déclaration de création a été enregistrée en préfecture le 4 juin 1999.

4) A quels pays s’intéresse-t-elle ?

Pour le moment, Le retour de Zalumée travaille avec les pays de la francophonie. Pour en savoir plus sur la francophonie, il faut visiter ce site : http://www.francophonie.org/

5) Combien de personnes participent à l’association ?

L’association a un conseil d’administration composé de 10 adhérents : des journalistes, des enseignants, un webmaster, un réalisateur vidéo et une secrétaire de direction. Tous les adhérents sont des bénévoles.

L’association n’a pas de salarié.

En 2013, l’action de l’association bénéficie directement à plus de 250 élèves parisiens.

6) Avez-vous déjà écrit des articles sur l’association ?

Il existe plusieurs articles sur le travail de l’association.

Pour lire un article publié sur le site Internet de RFI ; cliquez ICI.

Il est possible d’écouter une émission de radio qui explique le projet en cliquant ICI.

Sur le site internet, il y a d’autres informations dans la rubrique Qui sommes nous ?

7) Quel est le budget global ?

Le budget est très modeste. En 2012, nous avons eu 5 500 euros de recettes et 3 391 euros de dépenses.

8) Reçoit-elle des aides ? Si oui, de qui ?

Pour 2013, nous avons reçu pour la première fois des aides.

La fondation Veolia Environnement nous a donné 5 000 euros pour renouveler notre matériel de reportage.

Le Conseil régional d’Ile de France nous a octroyé une subvention de 10 000 euros pour le projet sur la Tunisie.

Cela va permettre de payer les deux journalistes qui vont travailler pendant plusieurs mois sur le projet.

9) Comment collectez-vous des fonds ?

Nous demandons aux classes qui souhaitent participer au projet une somme forfaitaire de 500 euros.

Certaines classes obtiennent cet argent en le demandant à la Mairie de Paris et au Rectorat de Paris via le dispositif des Classes à PAC (classes à projets artistiques et culturels).

Attention, nous acceptons aussi des classes qui n’ont pas de financement, mais qui nous présentent un projet intéressant.

La participation des classes permet de financer La campagne, c’est à dire le voyage d’un journaliste dans un pays de la francophonie (billet d’avion, hébergement, nourriture, déplacements, etc).

Jusqu’à cette année, le journaliste travaillait bénévolement.

Les partenaires de la campagne

  • Institut français de Tunisie
  • APTF
  • Région Ile de France
  • Fondation VEOLIA