Camille Lafrance raconte aux globe-reporters son enquête sur la pollution dans les villes de Gabès et de Sfax sur la côte Est de la Tunisie.
Les promesses gouvernementales pour améliorer la situation se multiplient au rythme des protestation. En vain. Mais difficile pour les malades, pêcheurs, et riverains de faire entendre leur voix en l’absence de statistiques officielles sur les conséquences de ces rejets. Je suis donc allée à leur rencontre. Un autre problème est lié à cette industrie : l’épuisement de la nappe phréatique, alors que Gabès accueille l’une des principales oasis du pays : l’oasis de Chenini. Ses palmiers et ses cultures sont aussi directement menacés.Elle déplore les problèmes de pollution dans la région et me dévoile sa collection de vieilles cartes postales. Ces cartes montrent ce à quoi la ville ressemblait avant l’installation de la zone industrielle. Pour répondre à l’assèchement de l’oasis et à la raréfaction de certaines cultures, l’association de sauvegarde de l’oasis de Chenini Gabes a monté un jardin de la biodiversité. (Photos de l’album 8 et 9) Un problème similaire se pose à Sfax, à quelques kilomètres. Là les déchets du traitement du phosphate sont exposés à l’extérieur et forment désormais une véritable montagne. (Photos de l’album 10 à 11) Le Dr Aloulou, membre de l’APNES, Association de Protection de la Nature et de l’Environnement à Sfax m’a expliqué les conséquences supposées de la pollution sur la santé des habitants.
Photo 1 - Un oiseau mort à Gabès
Photo 10 - Montagne de déchets à Sfax
Photo 11 - Montagne de déchets à Sfax
Photo 12 - Montagne de déchets à Sfax
Photo 13 - Un trou dans la chaussée à Sfax
Photo 2 - Une tortue victime de la pollution
Photo 3 - Une tortue victime de la pollution
Photo 4 - Pollution à Gabès
Photo 5 - Pollution à Gabès
Photo 6 - Pêcheurs à Gabès
Photo 7 - Pêcheurs à Gabès
Photo 8 - Jardin de la biodiversité
Photo 9 - jardin de la biodiversité