Fabrice BERRE est le fondateur de l’atelier d’instruments de musique Bara Gnouma à Bobo-Dioulasso, deuxième ville de Burkina Fasso. Il répond aux questions d’Éloïse et d’Aurélien, globe-reporters du lycée La Salle Saint-Charles à Saint-Pierre, La Réunion.
Culture et francophonie
Quand l’envoyée spéciale des globe-reporters se présente au rendez-vous, il est 14 heures et il fait très chaud à Bobo-Dioulasso, mais où les artisans griots de Bara Gnouma sont tout de même au travail. Ils fabriquent des instruments traditionnels d’Afrique de l’ouest : des ngonis, des koras, des djembés, des dununs et des balafons. Tous travaillent dans la cour de la maison. L’ambiance est gaie. On parle et on rigole.
Fabrice BERRE invite l’envoyée spéciale à entrer dans la maison où se trouvent les bureaux et où les instruments fabriqués sont entreposés. Il est content de pouvoir parler de sa passion aux globe-reporters.
Sources photographiques
Balafon bwaba
À l’atelier Bara Gnouma, les instruments sont fabriqués selon les désirs des musiciens. Fabrice BERRE examine la fabrication d’une kora un peu spéciale.
Tous les artisans de Bara Gnouma sont des griots et de très bons artisans.
Assemblage d’un balafon.
Plus de 15 artisans griots travaillent à l’atelier Bara Gnouma, à Bobo-Dioulasso.
Voici la construction de dununs.
La tension des cordes des dununs détermine la qualité du son.
Fabrication des djembés et dununs.
Les artisans griots de Bara Gnouma travaillent dans une bonne ambiance.
Tous savent jouer des instruments qu’ils fabriquent.
Malgré la chaleur, il fait frais dans l’ombre de la cour et l’atelier continue son activité.
Des dizaines des calebasses pendent du toit. Elles sont utilisées pour la fabrication des ngonis et des koras.
Ces lames de bois sur la terrasse de l’atelier attendent de passer au four solaire. Ensuite, il y aura plusieurs semaines de séchage pour assurer le bon son des balafons.
Plus d’une dizaine des fours solaires occupent la terrasse de l’atelier. La température peut monter à 100 degrés Celsius.
Djembé en cours de fabrication.
Ngonis prêts à être livrés.
Krin ou Kolokoto.
Fabrice BERRE et Tatiana après l’interview des globe-reporters de l’ile de la Réunion.
Sources sonores
Pouvez-vous vous présenter et où sommes-nous ?
Quels sont les instruments de musique traditionnelle au Burkina Faso ?
Pouvez-vous en dire plus sur les krins et kolokotos ?
Est-ce que le balafon est originaire du Burkina Faso ? Quels sont les différents modèles que vous avez ?
Le bois utilisé pour la fabrication du balafon est-il endémique au pays ?
Vos instruments sont-ils liés à une légende, à une anecdote particulière ?
Existe-t-il un festival de musique au Burkina où il est possible de découvrir tous ces instruments ?
Quelle est la particularité des musiciens griots ?
Pouvez-vous nous citer des musiciens reconnus qui utilisent les instruments que vous fabriquez ?
Votre activité est-elle rentable ? Avez-vous beaucoup de clients en dehors du Burkina Faso ?
