De l’eau potable pour tous, la mission de l’Office national de l’eau et de l’assainissement du Burkina Faso (ONEA)
Publié le 2 février 2017
Comment est gérée l’eau dans un pays où cette ressource est rare ? Maïmouna SANKARA dirige le département de communication de l’Office National de l’Eau et de l’Assainissement (ONEA). Elle répond aux aux questions de Noam, Ilyes, Nassim, Ruben, Antoine et Gabin du collège Jean Baptiste Clément à Colombes (92), de Alya, Myriam, Irem, Marti, Mélanie et Youssef du collège Varèse de Paris et aux questions de Noé et Simon du Collège Saint Joseph du Pré-Saint-Gervais (93).
Développement durable et environnement
Nombreux sont les globe-reporters intéressés par la question de l’eau et de l’assainissement au Burkina Faso. Au siège de l’Office National de l’Eau et de l’Assainissement, l’ONEA, à Ouagadougou, l’envoyée spéciale des globe-reporters est reçue par Maïmouna SANKARA avec un grand sourire. Depuis le premier contact par téléphone, Maïmouna SANKARA attendait avec impatience de pouvoir répondre aux questions. « C’est un grand plaisir de mon travail que de faire de la sensibilisation et de la formation avec des jeunes. Je salue tous les globe-reporters ! », dit-elle avant de commencer l’interview.
L’eau est un trésor dans un pays qui vit une saison sèche très sévère, pendant laquelle les réservoirs d’eau s’assèchent parfois complètement. Les grandes villes du pays comme Ouagadougou, Bobo-Dioulasso ou Koudougou ont de l’eau potable, mais les quartiers périphériques et les villages en manquent cruellement.
Depuis des années, l’ONEA construit des bornes-fontaines avec deux objectifs : approcher l’eau des populations et proposer de l’eau potable.
Maïmouna SANKARA explique aux globe-reporters quelle est la situation et quels sont les grands travaux en cours pour accomplir un des grands défis de Burkina Faso : l’eau. À la fin de l’interview, Maïmouna offre des photos avec le droit de les publier.
Sources photographiques
L’ONEA pose des conduites pour amener l’eau dans des quartiers éloignés de Ouagadougou. Crédit photo ONEA
Le barrage de Ziga, situé sur le fleuve Nakambé à 45 km au nord-est de Ouagadougou. Crédit photo ONEA
Le barrage de Ziga II a une capacité de 200 millions de mètres cubes et vient renforcer l’approvisionnement d’eau de la ville de Ouagadougou. Crédit photo ONEA
Station de traitement d’eau du barrage Ziga.
Station d’épuration des eaux usées à Kossodo, au nord de Ouagadougou. Crédit photo ONEA
L’ONEA construit des latrines communales aux villages et zones communes comme des marchés. Voici des latrines à Kaya, à 100 kilomètres de la capitale. Crédit photo ONEA
Des bornes-fontaines pour rapprocher l’eau des populations. Crédit photo ONEA
Borne-fontaine à Ouagadougou. Crédit photo ONEA
Château d’eau en construction aux alentours de Ouagadougou. Crédit photo ONEA
Maïmouna SANKARA dirige le département de communication de l’Office National de l’Eau et de l’Assainissement, ONEA.
« Il est très important que la population puisse accéder facilement à l’eau », affirme Maïmouna SANKARA.
Barrage numéro 2 au nord de Ouagadougou.
Un pêcheur au barrage numéro 2 au nord de Ouagadougou.
Pendant la saison sèche, la population profite de la descente des eaux au barrage pour faire du maraîchage.
Sources sonores
Pouvez-vous vous présenter et nous présenter l’ONEA ?
Comment la population fait-elle pour satisfaire ses besoins en eau pendant la saison sèche ?
Comment s’organise la distribution de l’eau dans les villes ?
Est-ce qu’il y a des restrictions d’eau ?
Est-ce que la consommation d’eau en bouteille est importante au Burkina ?
Quelle quantité d’eau une personne peut-elle avoir chaque jour ?
Y a-t-il des moyens pour récupérer l’eau de pluie ? Si oui quels sont-ils et quels sont les moyens de stockage ?
Existe-t-il des usines d’assainissement ?
Que fait-on des eaux usées ?
Est-ce que l’eau est potable dans tout le Burkina Faso ?
Quels sont les problèmes liés au manque d’eau ?
Comment se passe l’entretien des pompes à eau qu’on peut trouver dans certains villages ?