Jean Chrisostome PIZONGO est colonel des Eaux et des forets. C’est aussi le directeur du Parc Wangr Weoogo, un grand bois au coeur de Ouagadougou qui abrite le jardin botanique, un petit parc zoologique et une mare avec des crocodiles du Nil. Des animaux sauvages qui provoquent la peur chez les habitants voisins du bois et parfois des protestations. Ce spécialiste de la flore et faune au Burkina Faso répond aux questions des globe-reporters Hawa, Malak et Ali-Imran de l’école élémentaire de la Saïda, à Paris.
Quand l’envoyée spéciale des globe-reporters arrive devant l’entrée du Parc Wangr Weoogo, il fait 32 degrés et un vent chaud souffle. De l’autre conté du majestueux portail, c’est un bois touffu où il est possible de cheminer en parcourant les nombreux sentiers. Sous les arbres, la température est moins étouffante et on est saisi par une sensation de fraîcheur. Le chant des oiseaux résonne et comme l’envoyée spéciale est en avance et à un peu de temps avant l’interview, elle se promène, l’appareil photo en bandoulière.
Les arbres sont très différents. Certains sont très grands, d’autres tout petits. Des arbres portent des feuilles, d’autres sont complètement nus. Les odeurs et la fraîcheur font oublier la chaleur. Après avoir traversé un petit cours d’eau, un pont en bois débouche sur une petite mare où l’on aperçoit des crocodiles.
La ballade pourrait continuer encore un long moment, mais il est déjà l’heure de l’interview. L’envoyée spéciale revient sur ses pas jusqu’au bâtiment de l’administration du Parc, où elle est reçu par Monsieur PIZONGO.
L’entrée au grand Parc Wangr Weoogo débouche sur une avenue de Ouagadougou, en plein centre-ville.
Une fois dans le parc, les arbres offrent un oasis de fraicheur et de calme que les Ouagalais apprécient pour se balader et faire du sport.
Le parc accueille des crocodiles dans une petite mare.
Il y a des petits cours d’eau qu’on peut traverser grâce à des ponts en bois tous charmants.
La mare du Parc Wangr Weoogo est le refuge de crocodiles du Nil, même si sur la photo on ne les aperçoit pas.
Une vue du Parc Wangr Weoogo.
Les fleurs rouges du ficus sont très nombreuses. Elles sont partout à Ouagadougou : dans le parc, dans les jardins publics, les jardins des maisons, etc.
Des fleurs blanches qui naissent dans les lianes.
Cette fleur est la moringa aurifère et elle a des propriétés nutritionnelles et médicinales.
Voici le fruit d’un baobab qu’on appelle Pain de singe.
Le baobab est un arbre sacré où, selon certaines croyances et légendes, les esprits trouvent refuge.
Les bananiers sont très courants dans les cours et les jardins de Ouagadougou.
Le fromager est un des arbres sacrés au Burkina, comme le baobab. Sa fleur rouge sert à préparer une sauce pour la cuisine, la sauce toéga.
Un Baobab du Parc Wangr Weoogo.
Vue du Parc Wangr Weoogo à la tombée du soleil.
Jean Chrisostome PIZONGO, directeur du parc Wangr Weoogo, dans son bureau.
Jean Chrisostome PIZONGO, directeur du parc Wangr Weoogo, dans son bureau.