« Quand les femmes ont un salaire, c’est la société qui gagne », Hortense LOUGUE

Publié le 18 janvier 2017

Hortense LOUGUE est la coordinatrice de l’Association d’Appui et d’Eveil Pugsada (ADEP), une organisation non gouvernementale (ONG) qui travaille depuis 1995 pour la défense des droits des filles et jeunes filles. La lutte contre les mariages précoces forcés et pour l’accès des files à l’éducation sont les chevaux de bataille de cette organisation que nous visitons aujourd’hui suite à la demande des globe-reporters du collège Lakanal de Vitry-sur-Seine.

Droits humains et solidarité

« Pugsada » signifie « jeune fille » en langue moré et le siège d’ADEP est situé dans une rue très tranquille du quartier ouagalais de Kalghondin, pas très loin du centre de la capitale burkinabée.

Ce n’est pas le hasard qui conduit l’envoyée spéciale à l’ADEP. Nous découvrons cette ONG grâce au travail d’enquête des globe-reporters du collège Lakanal, qui ont demandé expressément d’interviewer des membres de cette organisation qui défend la condition de la femme burkinabé.

Avant de se rendre sur place, l’envoyée spéciale a également effectué un travail de documentation et découvert que les principales activités de l’organisation sont en relation directe avec deux sujets qu’elle doit couvrir à la demande d’autres classes de globe-reporters : la lutte contre les mariages précoces et la scolarisation des filles.

ADEP travaille dans tout le pays avec des établissements scolaires, avec les autorités locales et traditionnelles et l’ONG a ouvert un centre d’accueil pour des filles et des femmes victimes des violences comme le mariage précoce, les violences au sein des foyers, etc.

L’envoyé spéciale sollicite donc plusieurs interviews dont voici la première avec Hortense LOUGUE. C’est la directrice de l’ONG. Elle reçoit très gentiment l’envoyée spéciale et lui présente toute son équipe, qui comprend plus de 15 personnes travaillant dans tout le pays pour la défense des droits des filles. L’accueil de l’équipe est également très chaleureux et l’envoyée spéciale est invitée à s’installer et à prendre le temps nécessaire pour faire toutes les interviews commandées par les globe-reporters.

Au Burkina Faso, comme dans le reste du monde, les femmes souffrent de discriminations diverses. Plus elles sont victimes jeunes et plus ces discriminations sont fortes et marquent parfois pour la vie. « Nous luttons ici pour construire un pays meilleur et cela passe par le respect des femmes et de ses droits. Nous sommes tous égaux », affirme Hortense LOUGUE.

Sources photographiques

Hortense LOUGUE, coordinatrice d’ADEP, dans son bureau au siège de l’association.
Hortense LOUGUE, coordinatrice d’ADEP, dans son bureau au siège de l’association.
« Il est nécessaire d’être solidaire et de travailler pour améliorer notre société », Hortense LOUGUE.
« Il est nécessaire d’être solidaire et de travailler pour améliorer notre société », Hortense LOUGUE.
Le siège d’ADEP à Ouagadougou, au quartier Kalghondin.
Le siège d’ADEP à Ouagadougou, au quartier Kalghondin.
Éducation des filles et lutte contre les mariages précoces sont les deux priorités de l’ADEP.
Éducation des filles et lutte contre les mariages précoces sont les deux priorités de l’ADEP.
Ce matin-là, une partie de l’équipe se prépare et répondre aux interviews des globe-reporters.
Ce matin-là, une partie de l’équipe se prépare et répondre aux interviews des globe-reporters.
Hortense LOUGUE, coordinatrice d’ADEP, dans son bureau au siège de l’association.
« Il est nécessaire d’être solidaire et de travailler pour améliorer notre société », Hortense LOUGUE.
Le siège d’ADEP à Ouagadougou, au quartier Kalghondin.
Éducation des filles et lutte contre les mariages précoces sont les deux priorités de l’ADEP.
Ce matin-là, une partie de l’équipe se prépare et répondre aux interviews des globe-reporters.

Sources sonores

  • Pouvez-vous vous présenter ?

  • Pourquoi cette préoccupation pour les jeunes filles ?

  • Comment agissez-vous au quotidien pour défendre votre cause ?

  • Les femmes peuvent-elles gagner un salaire et être indépendantes ?

  • Existe-t-il des emplois que la femme n’aurait pas le droit de pratiquer du fait de son sexe ? Pourquoi ?

  • Question bonus : Pourquoi pensez-vous qu’il est important de travailler comme vous dans le secteur de la solidarité ?