« Le gouvernement mexicain mise aussi sur les start-ups »

Publié le 15 décembre 2015

A 25 ans seulement, Scott a déjà créé son entreprise, Biofase, qui recycle les noyaux d’avocats pour produire du plastique. Ce Mexicain, présent à la COP 21 pour présenter son idée, répond à une question sur le Mexique posée par les globe-reporters Eduarda, Dania, Orina et Raquel, du collège français de Montréal.

Innovations : notre planète demain et après-demain

Question des globe-reporters : le Mexique a annoncé vouloir diminuer ses émissions de gaz à effet de serre de 26% d’ici à 2030. Qu’en pensez-vous ?

Le Mexique est non seulement très engagé pour réduire notre empreinte carbone – ce qui est très important, bien sûr – mais en plus le pays essaie de développer des technologies « propres ». Le fonds dédié à l’économie propre au Mexique ne finance pas seulement les grandes entreprises privées, mais aussi les petites entreprises, les starts-ups. Et c’est très important car si vous regardez de près les plus grandes innovations dans le secteur du « clean tech », des énergies propres, pas seulement au Mexique ou en Amérique Latine mais dans le monde entier, vous verrez qu’elles viennent des petites entreprises, des start-ups. Donc c’est vraiment pertinent de la part du gouvernement d’investir dans les start-ups qui oeuvrent dans le domaine des énergies vertes. Le gouvernement travaille là-dessus, pour favoriser les innovations dans ce domaine.

GR : Vous diriez donc que le gouvernement mexicain est un bon élève pour réduire les émissions de GES ?

Je dirais que oui. Ils ont une vraie vision, à cette COP 21. Notre président Enrique Peña Nieto est très engagé sur ce point. Je suis ravi de voir qu’ils travaillent là-dessus, car j’ai moi-même une compagnie et je partage cet engagement, et je serai l’une des personnes qui encouragera notre gouvernement à faire cela. Les gens disent beaucoup de choses. Moi, j’attends. Les choses avancent au Mexique.
 

Scott lors d’une soirée SparkShow à la Galerie des solutions de la COP 21. Crédit photo Stéphane Laure / Sparknews

Sources sonores

  • Extrait de l’interview de Scott