« Etre Libanais, c’est épouser plusieurs cultures »

Publié le 17 février 2016

Tania Hadjithomas a le verbe haut en couleur. Cette éditrice, qui occupe une place importante dans la vie culturelle du pays, est très attachée à l’identité libanaise. Les questions de Robin, du lycée Philippe de Girard d’Avignon, sont l’occasion de lui donner la parole.

Economie, histoire et politique

Tania Hadjithomas

Sources sonores

  • Pouvez-vous vous présenter et nous expliquer votre démarche concernant l’identité libanaise ?

  • Le fait que la construction du Liban repose sur une pluralité de communautés religieuses ne rend-il pas difficile la construction d’une identité nationale ?

  • L’influence des anciens pays colonisateurs, par exemple la France, est-elle encore très présente et empêche-t-elle la constitution d’une identité propre au Liban ? Par exemple, si on s’intéresse aux spécificités identitaires d’un pays comme la langue pratiquée, comment expliquer que la langue française occupe une place aussi importante dans la vie courante des Libanais ?

  • La décision institutionnelle de pacifier les relations entre les différentes communautés religieuses, grâce au pacte national libanais de 1943, s’est-elle concrétisée dans la vie des Libanais ? Ou au contraire les communautés religieuses continuent-elles de s’opposer violemment ?

  • Est-ce que le Liban est perçu comme un pays occupant une place spécifique au sein du Moyen-Orient ? Qu’en est-il à l’échelle internationale ?

  • Un dernier mot à propos de l’identité libanaise ?

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Les partenaires de la campagne

  • Région PACA
  • Institut français du Liban
  • Fondation SNCF