Les Hurons-Wendats, une communauté autochtone « urbaine »

Publié le 13 janvier 2020

Rémy VINCENT est un des chefs élus de la communauté Hurons-Wendats de Wendake. Il répond aux questions des globe-reporters Lucien, Titouan, Noah et Enzo, du collège ÉTANG SAINT-PAUL à La Réunion.

DROITS HUMAINS ET SOLIDARITE

Pour découvrir les cultures autochtones, l’idéal pour un reporter est de se rendre dans plusieurs communautés différentes. Chaque communauté a ses spécificités et son histoire. Après les Abénakis d’Odanak, notre envoyée spéciale, la journaliste Marine LEDUC, se rend chez les Hurons-Wendats de Wendake, dans les environs de la ville de Québec.

Les Hurons-Wendats ont signé un traité en 1760, le Traité Huron-Britannique qui leur permet d’avoir certains droits sur un territoire plus étendu que sur celui de la communauté de Wendake (qui signifie « chez les Wendats »). Ce territoire correspond plus au moins à leur territoire historique et s’appelle Nionwentsïo, ce qui veut dire : « notre magnifique territoire » en wendat. Ils sont donc en « processus d’affirmation territoriale ». Ce n’est pas le cas des Abénakis d’Odanak, qui n’ont pas de tel traité et qui sont « en processus de revendication territoriale », c’est-à-dire qu’ils revendiquent des droits sur leur territoire historique.

Pour aller à leur rencontre, Marine envoie un mail au Conseil de Wendake. Elle obtient une réponse rapide pour réaliser deux interviews sur place : une pour le directeur de l’école Wahta’ demandée par une autre classe de globe-reporters et une autre pour un élu du Conseil, Rémy VINCENR. Ce dernier est le Chef de la famille VINCENT-ROMAIN-PAUL. Il est aussi responsable de l’école et des services éducatifs et de loisirs.

La rencontre a lieu le matin, juste après celle du directeur d’école, qui leur laisse son bureau. Le trajet du centre-ville de Québec à Wendake dure presque une heure et demie en bus avec des changements, donc il faut bien s’organiser pour arriver à l’heure. En voiture, il faut seulement vingt minutes, mais notre reporter privilégie les transports en commun, plus écologique et moins onéreux.

Après l’interview, notre envoyée spéciale visite la communauté. Elle se rend d’abord au site traditionnel des Hurons-Wendats où il est possible d’observer la reconstitution d’un village traditionnel. Puis, elle rend visite à la Librairie Hannenorak, une des seules librairies autochtones en Amérique du Nord. Absorbée par les livres qu’elle découvre, elle oublie de prendre une photo du lieu. Toutefois, elle nous montre les livres qu’elle a achetés.

Un reportage réalisé en décembre 2019

Sources photographiques

Le chef de famille Rémy VINCENT. Il est devant quatre peintures qui représentent les animaux des 4 clans wendats : le chevreuil, le loup, l’ours et la tortue.
Le chef de famille Rémy VINCENT. Il est devant quatre peintures qui représentent les animaux des 4 clans wendats : le chevreuil, le loup, l’ours et la tortue.
Le drapeau des Hurons-Wendats. En haut, une ceinture wampum en perle. Au milieu, le castor, symbole de la communauté. Puis, en bas, les quatre animaux des quatre clans.
Le drapeau des Hurons-Wendats. En haut, une ceinture wampum en perle. Au milieu, le castor, symbole de la communauté. Puis, en bas, les quatre animaux des quatre clans.
L’église catholique de Wendake.
L’église catholique de Wendake.
Une rue de Wendake.
Une rue de Wendake.
Le panneau « stop » en français et en wendat.
Le panneau « stop » en français et en wendat.
La structure d’un tipi dans un jardin.
La structure d’un tipi dans un jardin.
Petite forêt dans Wendake.
Petite forêt dans Wendake.
Maison longue, traditionnelle des Hurons-Wendats.
Maison longue, traditionnelle des Hurons-Wendats.
Un mini-tipi qui servait à faire griller les poissons.
Un mini-tipi qui servait à faire griller les poissons.
Une hutte de sudation. Ce type de lieu servait et sert encore à des cérémonies spirituelles.
Une hutte de sudation. Ce type de lieu servait et sert encore à des cérémonies spirituelles.
Reproduction d’un village huron-wendat du XVIè siècle. Les Hurons-Wendats étaient généralement plus sédentaires que les autres peuples. Ils mettaient presque trois mois à construire un village qui allait durer plusieurs années.
Reproduction d’un village huron-wendat du XVIè siècle. Les Hurons-Wendats étaient généralement plus sédentaires que les autres peuples. Ils mettaient presque trois mois à construire un village qui allait durer plusieurs années.
Reproduction de la vie quotidienne des Hurons-Wendats.
Reproduction de la vie quotidienne des Hurons-Wendats.
Reproduction d’une trappe gigantesque en palissades pour attirer et chasser les chevreuils.
Reproduction d’une trappe gigantesque en palissades pour attirer et chasser les chevreuils.
L’intérieur d’un tipi.
L’intérieur d’un tipi.
Panneau qui fait l’éloge du tipi.
Panneau qui fait l’éloge du tipi.
Les livres que notre reporter achète à la Librairie Hannenorak.
Les livres que notre reporter achète à la Librairie Hannenorak.
Le chef de famille Rémy VINCENT. Il est devant quatre peintures qui représentent les animaux des 4 clans wendats : le chevreuil, le loup, l’ours et la tortue.
Le drapeau des Hurons-Wendats. En haut, une ceinture wampum en perle. Au milieu, le castor, symbole de la communauté. Puis, en bas, les quatre animaux des quatre clans.
L’église catholique de Wendake.
Une rue de Wendake.
Le panneau « stop » en français et en wendat.
La structure d’un tipi dans un jardin.
Petite forêt dans Wendake.
Maison longue, traditionnelle des Hurons-Wendats.
Un mini-tipi qui servait à faire griller les poissons.
Une hutte de sudation. Ce type de lieu servait et sert encore à des cérémonies spirituelles.
Reproduction d’un village huron-wendat du XVIè siècle. Les Hurons-Wendats étaient généralement plus sédentaires que les autres peuples. Ils mettaient presque trois mois à construire un village qui allait durer plusieurs années.
Reproduction de la vie quotidienne des Hurons-Wendats.
Reproduction d’une trappe gigantesque en palissades pour attirer et chasser les chevreuils.
L’intérieur d’un tipi.
Panneau qui fait l’éloge du tipi.
Les livres que notre reporter achète à la Librairie Hannenorak.

Sources sonores

  • Merci de vous présenter.

  • Les lois de la réserve sont-elles les mêmes qu’en ville ?

  • Y a-t-il un chef chez les autochtones ?

  • Est-ce que vous parlez la même langue que les Québécois ?

  • Est-ce que votre communauté trouve assez de ressources malgré la restriction de leurs territoires ?

  • Pouvez-vous nous donner des exemples de lois dans votre réserve ?

  • Est-ce qu’il y a des membres d’autres premières nations qui vivent dans la communauté ?

  • Est-ce que les membres des différentes nations s’entendent bien ?

  • Savez-vous combien y a-t-il de réserves au Québec ?

  • Comment vit-on dans votre communauté ?

  • Question bonus : Qu’entendez-vous par « il faut travailler cela » ?

  • Avez-vous un mode de vie écologique ?

  • Quelles sont les traditions dans votre communauté ?

  • Ces traditions sont-elles respectées par les Québécois ?