Comment la Roumanie lutte contre le gaspillage alimentaire

Publié le 3 avril 2021

La rédaction de 3ème TQ de Notre-Dame des Champs à Uccle (Belgique) cherche à savoir quelles mesures sont mises en place contre le gaspillage des aliments en Roumanie. Cristina POCOL, professeure d’économie rurale à l’Université des sciences agricoles et de la médecine vétérinaire de Cluj-Napoca, leur accorde une interview en ligne.

Environnement et transition énergétique

Les élèves belges demandent à leur envoyée spéciale en Roumanie, Marine LEDUC, d’aller rencontrer un spécialiste de la lutte contre le gaspillage alimentaire. Au départ, Marine contacte Food Waste Combat, l’association la plus active sur ce sujet. Toutefois, l’association est basée à Cluj- Napoca, soit à 9 heures de train de Bucarest, et n’a pas de salarié ou bénévole francophone. Marine essaie de voir s’il n’y a pas d’autres personnes disponibles sur Bucarest qui parleraient français. 

Après quelques recherches, elle trouve un article en français qui parle d’une étude sur le gaspillage alimentaire réalisée par la professeure d’économie rurale Cristina POCOL avec Food Waste Combat. Parfait : Cristina POCOL est francophone, mais habite, elle aussi... à Cluj-Napoca ! Elle enseigne à l’Université des Sciences Agricoles et de la Médecine Vétérinaire. D’ailleurs, cette université comporte une section francophone car beaucoup d’étudiants français, belges et autres francophones viennent étudier la médecine et la médecine vétérinaire à Cluj.

Ne trouvant pas d’autres spécialistes sur Bucarest, Marine décide donc de réaliser une interview en ligne avec Cristina POCOL. Elle trouve son adresse mail mais préfère chercher son numéro de téléphone pour avoir un contact plus rapide.

Pour cela, elle découvre que Cristina POCOL a un profil sur le site « Les Expertes » et « Les Expertes Francophones ». Il s’agit d’une ressource très riche pour les journalistes, avec un site qui répertorie des expertes dans plusieurs domaines. Oui, les « expertes » au féminin, car ce sont seulement des femmes ! En effet, le site a été créé pour diversifier les sources d’information et contrer l’omniprésence des mêmes experts hommes dans les médias, alors qu’il y a aussi des nombreuses femmes qui travaillent dans les mêmes domaines. Il est aussi ouvert à d’autres expertes francophones dans le monde, ce qui est très pratique quand on réalise un reportage dans un autre pays et qu’on ne connaît pas forcément la langue. 

Étant accréditée sur le site car elle l’a déjà utilisé plusieurs fois, Marine a directement accès à son numéro de téléphone. La professeure répond tout de suite et lui dit qu’elle connaît Globe Reporters, car elle a déjà été interviewée en 2019 lors de la campagne en Roumanie, avec la journaliste Élodie AUFFRAY. Bien sûr, un expert ou une experte peuvent être interviewés plusieurs fois lorsque les angles sont différents.

L’interview se fait donc en ligne quelques jours plus tard. N’ayant pas pu se souvenir du nom des applications utilisées aujourd’hui contre le gaspillage alimentaire, Cristina POCOL envoie ensuite un mail à Marine avec ces deux noms : Tummy et Olio.

Sources photographiques

Cristina POCOL sur Zoom © Globe Reporters
Cristina POCOL sur Zoom © Globe Reporters
Des restaurants dans le vieux centre de Bucarest. Un bonne partie du gaspillage alimentaire provient des restaurants © Globe Reporters
Des restaurants dans le vieux centre de Bucarest. Un bonne partie du gaspillage alimentaire provient des restaurants © Globe Reporters
Des muraturi faits maison. C’est une recette très courante en Roumanie, que l’on retrouve aussi dans les supermarchés. Elle permet de conserver des légumes en saumure dans des bocaux. (Photo libre de droit sur Pixabay – A. Armbrust)
Des muraturi faits maison. C’est une recette très courante en Roumanie, que l’on retrouve aussi dans les supermarchés. Elle permet de conserver des légumes en saumure dans des bocaux. (Photo libre de droit sur Pixabay – A. Armbrust)
Cristina POCOL sur Zoom © Globe Reporters
Des restaurants dans le vieux centre de Bucarest. Un bonne partie du gaspillage alimentaire provient des restaurants © Globe Reporters
Des muraturi faits maison. C’est une recette très courante en Roumanie, que l’on retrouve aussi dans les supermarchés. Elle permet de conserver des légumes en saumure dans des bocaux. (Photo libre de droit sur Pixabay – A. Armbrust)

Sources sonores

  • Pouvez-vous vous présenter ?

  • La lutte contre le gaspillage alimentaire est-elle devenu importante dans la vue des Roumains ?

  • Est ce que les restaurants gaspillent plus ou ce sont les consommateurs ?

  • Existe-t-il un système de tri des déchets en Roumanie ?

  • Existe-t-il une loi contre le gaspillage alimentaire ?

  • Y-a-t-il des associations qui luttent contre le phénomène ?

  • Les initiatives individuelles sont elles nombreuses ?

  • La tradition de faire des conserves alimentaires est encore très répandue en Roumanie, est-ce que cela contribue à réduire le gaspillage alimentaire selon vous ?

  • Existe-t-il d’autres recettes de ce type ?

  • Y a- t-il des initiatives dans les écoles ?

  • Avez-vous des Restos du cœur en Roumanie ?

  • Le compost est obligatoire à partir de 2021, comment cela va t il se passer ?

  • Avez-vous un message pour les globe-reporters ?

Téléchargements

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