À Paris, miel sur la ville et abeilles heureuses

Publié le 7 décembre 2020

Ewa, Israe, Alice, Stella et Lili, globe-reporters à Paris, souhaitent recueillir la parole de Volkan TANACI, un apiculteur urbain. Pour parler de son métier, bien sûr, mais aussi pour en savoir plus sur l’utilité des abeilles - indispensables à la survie de l’être humain. Notre envoyée spéciale va à la rencontre de ce passionné d’abeilles et approche certaines de ces ruches qui ont trouvé demeure sur les toits de la capitale.

Portraits

À quoi servent les abeilles ? Sont-elles vraiment indispensables à la survie de l’être humain ? Et en ville, c’est quoi leur utilité ? Ewa, Israe, Alice, Stella et Lili se posent toutes ces questions et cherchent qui pourrait leur répondre. Leurs recherches les mènent à Volkan TANACI, un apiculteur urbain qui a installé des centaines de ruches sur les toits de Paris. L’homme est un ancien banquier qui a finalement choisi de s’investir pleinement pour la cause des abeilles... et ne le regrette pas ! Car au-delà de la production de miel, Volkan se donne pour mission de participer à l’enrichissement de la biodiversité en ville - grâce à la pollinisation - et de sensibiliser le plus grand nombre au rôle déterminant des abeilles.

Lorsque Chloé DUBOIS, notre envoyée spéciale, le contacte, Volkan accepte tout de suite de la rencontrer pour répondre aux questions des globe-reporters et globe-reportrices. Selon lui, parler de la vie des abeilles et de leur utilité fait partie de son travail. Il en a d’ailleurs fait un leitmotiv au sein du projet : CityBzz. Par cet intermédiaire, l’apiculteur propose régulièrement des ateliers, adressés aux enfants comme adultes, pour parler du mode de vie des abeilles, de la pollinisation, et de leur caractère indispensable à la production de fruits et légumes frais qui servent ensuite à nourrir les êtres humains.

Le rendez-vous est fixé un jeudi matin, dans le 12ème arrondissement de Paris, au sein de l’espace du Ground Control - composé d’anciennes halles de la SNCF. Restrictions sanitaires obligent en ce mois de décembre 2020, l’endroit est désert. Mais cela permet à Chloé et Volkan de discuter tranquillement et de réaliser l’interview.

Une fois l’entretien terminé, Volkan propose à Chloé de monter sur les toits. Il prévient que l’endroit n’est pas « très accessible ». Finalement, il suffit de monter une vieille échelle et d’enjamber une fenêtre pour apercevoir les ruches installées au-dessus de ce lieu festif. Malheureusement, ce n’est pas la saison où les abeilles sortent, donc pas question d’ouvrir les ruches pour les regarder travailler au sein de leurs colonies. Une prochaine fois ! 

Un entretien réalisé en décembre 2020

Sources photographiques

Portrait de Volkan TANACI à la fin de l’entretien. L’interview se réalise au cœur du Ground Control - vide à cause de l’épidémie - aux côtés d’une radio, de restaurants, d’une librairie ou encore d’une salle d’exposition © Globe Reporters
Portrait de Volkan TANACI à la fin de l’entretien. L’interview se réalise au cœur du Ground Control - vide à cause de l’épidémie - aux côtés d’une radio, de restaurants, d’une librairie ou encore d’une salle d’exposition © Globe Reporters
Un aperçu de l’intérieur du Ground Control © Globe Reporters
Un aperçu de l’intérieur du Ground Control © Globe Reporters
Volkan nous fait monter par une échelle et nous amène dans le grenier des halles, d’où il peut accéder aux toits © Globe Reporters
Volkan nous fait monter par une échelle et nous amène dans le grenier des halles, d’où il peut accéder aux toits © Globe Reporters
L’accès aux ruches est bien sécurisé. Pour les voir, il faut enjamber la fenêtre © Globe Reporters
L’accès aux ruches est bien sécurisé. Pour les voir, il faut enjamber la fenêtre © Globe Reporters
C’est la découverte des ruches. Sous le ciel de Paris qui est gris, elles donnent un peu de couleurs © Globe Reporters
C’est la découverte des ruches. Sous le ciel de Paris qui est gris, elles donnent un peu de couleurs © Globe Reporters
Volkan pose près de ces ruches. Derrière lui, les bâtiments du 12ème. Nous sommes très proches de la Gare de Lyon dont nous pouvons apercevoir voies ferrées © Globe Reporters
Volkan pose près de ces ruches. Derrière lui, les bâtiments du 12ème. Nous sommes très proches de la Gare de Lyon dont nous pouvons apercevoir voies ferrées © Globe Reporters
Volkan en profite pour peser la ruche. En hiver, on ne peut pas ouvrir les ruches sans risquer de mettre en danger les abeilles à cause du froid. Les peser est le meilleur moyen de savoir si elles ont toutes les réserves nécessaires et si elles ne manquent de rien © Globe Reporters
Volkan en profite pour peser la ruche. En hiver, on ne peut pas ouvrir les ruches sans risquer de mettre en danger les abeilles à cause du froid. Les peser est le meilleur moyen de savoir si elles ont toutes les réserves nécessaires et si elles ne manquent de rien © Globe Reporters
Avant de repartir, Volkan vérifie que tout se passe au mieux pour les colonies d’abeilles © Globe Reporters
Avant de repartir, Volkan vérifie que tout se passe au mieux pour les colonies d’abeilles © Globe Reporters
Sur les ruches peintes en vert, jaune ou bleu, des abeilles pochoirs ont été dessinées © Globe Reporters
Sur les ruches peintes en vert, jaune ou bleu, des abeilles pochoirs ont été dessinées © Globe Reporters
Portrait de Volkan TANACI à la fin de l’entretien. L’interview se réalise au cœur du Ground Control - vide à cause de l’épidémie - aux côtés d’une radio, de restaurants, d’une librairie ou encore d’une salle d’exposition © Globe Reporters
Un aperçu de l’intérieur du Ground Control © Globe Reporters
Volkan nous fait monter par une échelle et nous amène dans le grenier des halles, d’où il peut accéder aux toits © Globe Reporters
L’accès aux ruches est bien sécurisé. Pour les voir, il faut enjamber la fenêtre © Globe Reporters
C’est la découverte des ruches. Sous le ciel de Paris qui est gris, elles donnent un peu de couleurs © Globe Reporters
Volkan pose près de ces ruches. Derrière lui, les bâtiments du 12ème. Nous sommes très proches de la Gare de Lyon dont nous pouvons apercevoir voies ferrées © Globe Reporters
Volkan en profite pour peser la ruche. En hiver, on ne peut pas ouvrir les ruches sans risquer de mettre en danger les abeilles à cause du froid. Les peser est le meilleur moyen de savoir si elles ont toutes les réserves nécessaires et si elles ne manquent de rien © Globe Reporters
Avant de repartir, Volkan vérifie que tout se passe au mieux pour les colonies d’abeilles © Globe Reporters
Sur les ruches peintes en vert, jaune ou bleu, des abeilles pochoirs ont été dessinées © Globe Reporters

Sources sonores

  • Pouvez-vous vous présenter et nous parler de votre métier d’apiculteur ?

  • Sur le site de CityBzz, vous parlez de deux missions : l’une écologique, et l’autre sociale. Est-ce que vous pouvez nous les expliquer et nous dire pourquoi vous vous êtes lancé dans ce projet et en quoi il consiste ?

  • Pour vos ruches en milieu urbain, sélectionnez-vous un type d’abeilles en particulier et pourquoi ?

  • Où sont installées vos ruches ? Des éco-quartiers ? Des entreprises ?

  • Est-ce que le miel que vous récoltez est vendu pour être consommé ?

  • Vous êtes partenaire des Jardineries Truffaut. En quoi cela consiste ?

  • Votre miel est-il aussi utilisé pour des cosmétiques ? Pour faire des emballages alimentaires végétaux ?

  • L’une de vos missions est la sensibilisation des Parisiens à l’importance des abeilles. Pouvez-vous nous en dire plus sur leur utilité d’un point de vue environnemental ?

  • Toutes les espèces d’abeilles sont-elles indispensables à la survie de l’être humain ?

  • Qu’est-ce que les abeilles apportent spécifiquement en milieu urbain ?

  • Comment lutter contre les pesticides qui nuisent aux abeilles ?

  • Quel est votre rôle au sein des lieux comme la Recyclerie, ou plus anciennement, aux Grands voisins par exemple ?

  • Quelle est la nature de votre partenariat avec la mairie ?

  • Est-ce que vous pouvez expliquer le cycle de vie d’une abeille ?

  • Quels sont vos projets d’avenir ? Par exemple, avez-vous l’intention d’installer des ruches ailleurs, y compris en dehors de Paris ?

  • Avez-vous un message à faire passer aux globe-reporters ?