Ahmet, un Turc à Bruxelles, la capitale des capitales
Publié le 25 mars 2022
Alvin, Can, Özge, Deniz Ali, Melis et Ayşe du Lycée Saint-Benoit d’Istanbul travaille pour la rubrique Regards croisés. Ahmet, ancien élève de Galatasaray à Istanbul vit à Bruxelles depuis 2020. Il répond à leurs questions sur la vie dans la capitale de Belgique.
Education, jeunesses d’Europe et sports
C’est l’histoire d’un journaliste qui pensait ne pas trouver de solution, mais que ne s’est pas découragé. Il arrive que certaines commandes de reportages qui paraissent simples à réaliser posent beaucoup de difficultés imprévues. Quand notre correspondant à Bruxelles, le journaliste Alain DEVALPO reçoit la commande d’une interview d’un étudiant turc qui vit à Bruxelles, il pense pouvoir y arriver sans grande difficulté. Avec le programme Erasmus+, les étudiants et étudiantes de Turquie peuvent venir faire des études en Belgique. Il se met alors à chercher.
Il contacte plusieurs groupes Facebook et mobilise une étudiante de l’Université Libre de Bruxelles (ULB) pour qu’elles fassent aussi des recherches sur place. Les jours passent. Les semaines passent, mais aucun contact n’aboutit à une interview.
Alain pense alors chercher à la source, c’est-à-dire en Turquie. Il sait que l’Université de Galatasaray a un bureau Erasmus+ qui aide les ceux et celles qui le souhaitent à partir étudier en Europe. Mais les messages restent sans réponse. Il apprend quelques jours plus tard, grâce à Tutku, élève de Saint-Benoit : « J’ai contacté mon ami de l’université de Galatasaray. Il me dit que le bureau a arrêté ses travaux temporairement ».
Le découragement gagne notre correspondant. Il en parle à Virgile, l’enseignant de Saint-Benoit qui pilote le projet dans cet établissement et, soudain, ce dernier a une fulgurance : « Je connais un ancien étudiant qui vit à Bruxelles. C’est Ahmet. Voici son téléphone ».
Alain a eu peu de mal à y croire. Voilà des semaines qu’il recherche un contact… Il écrit via whatsapp au numéro donné par Virgile. La réponse est immédiate. Ahmet vit bien à Bruxelles, sur la commune d’Ixelles. Et il est d’accord pour répondre aux questions.
Il ne reste plus qu’à organiser la rencontre. Il se trouve que dans le cadre du projet EMICE+, Virgile vient une semaine à Istanbul début mars 2022. Alain propose une rencontre où l’ancien élève peut saluer son ancien prof. La proposition est acceptée avec enthousiasme.
Ressentez-vous les effets négatifs des barrières culturelles ? Si oui, pouvez-vous raconter votre expérience en détail ?
Compte tenu de la situation instable de l’économie en Turquie, pouvez-vous gérer votre situation économique ? Très probablement, vous travaillez et faites vos études en même temps. Est-ce difficile de gérer votre temps ?
Quelle est la situation d’égalité entre les femmes et les hommes ? Est-ce que vous observez la présence d’inégalité dans la vie quotidienne ? Est-ce que vous pouvez citer des exemples qui nous montrent les travaux faits pour intégrer les femmes de toutes les régions de votre pays à la vie sociale ?
Que diriez-vous de ce qui a été le plus grand choc culturel pour vous lorsque vous avez changé de pays ?
Y avait-il une raison particulière pour laquelle vous avez choisi la Belgique comme pays dans lequel vous vouliez vivre ?
Pouvez-vous expliquer les différences entre le système éducatif turc et belge ? Quels sont certains des aspects qui sont meilleurs dans l’éducation belge ?
Question bonus : Quand on vit en Belgique, comment fait-on pour s’informer sur ce qui se passe en Turquie ?
Question bonus : À Bruxelles, il y a le quartier de Saint-Josse qu’on appelle la petite Turquie ? Est-ce que vous allez souvent dans ce quartier ? Est-ce qu’on peut vivre « à la turque » à Bruxelles ?
Question bonus : Est-ce que c’est une bonne idée d’aller faire des études dans un pays étranger ? Quels conseils avez-vous à partager ?
