Les globe-reporters voulaient interviewer Ziad Rahbani, le grand homme de théâtre libanais. Impossible de le joindre par téléphone. Les SMS sont restés lettre morte. L’envoyé spécial s’est alors tourné vers Alain Plisson. Une interview revigorante d’un éternel jeune.
Culture et francophonie
La passion du théâtre doit sans doute conserver la jeunesse. Alain Plisson porte ses 87 printemps avec le sourire. Il nous parle du théâtre au Liban et de tous ceux qu’il a croisés, dont Ziad Rahbani.
Une interview qui tombe à pic. Ziad Rahbani fait parler de lui ces jours-ci à Beyrouth avec la projection au cinéma d’une de ses pièces, jouée en 1978 : « Belnesbe la Boukra shoo ».
Sources photographiques
Affiche de « Belnesbe la boukra shoo ».
Alain Plisson
Alain Plisson
Sources sonores
Pouvez-vous vous présenter et nous expliquer pourquoi vous pouvez répondre à ce questionnaire sur le théâtre ?
Qu’est-ce qui vous a amené à faire du théâtre ?
Est-ce que vous jouez seulement des pièces ou est-ce que vous en écrivez, aussi ?
Est-il facile au Liban de percer dans le théâtre ? Comment faites-vous pour en vivre ?
En France, il existe un système pour rémunérer les artistes, cela s’appelle l’intermittence. Existe-t-il un système similaire au Liban ? Comment font les artistes pour vivre de leur métier ?
Le théâtre fonctionne-t-il bien au Liban ? Ou bien la fréquentation est-elle faible en raison des risques d’attentats ?
Dans les pièces libanaises, parle-t-on souvent de la guerre civile ?
En ce moment, au cinéma à Beyrouth, une pièce de Ziad Rahbani qui date de 1978 est rediffusée. Que pouvez-vous nous en dire ?
Ziad Rahbani écrit-il encore des pièces de théâtre, aujourd’hui ?
Ziad Rahbani a-t-il eu des problèmes avec le Hezbollah ?
En dehors de Ziad Rahbani, pourriez-vous nous indiquer d’autres noms de personnalités du théâtre libanais ?
Pouvez-vous nous en dire plus sur votre projet actuel ?
Un dernier mot sur le théâtre au Liban ?
Sources vidéo
Extraits de « Belnesbe la boukra shoo ». La pièce filmée par la télévision de l’époque est diffusée dans une salle de cinéma de Beyrouth en ce mois de février 2016. On remarque que la pièce est en arabe, anglais et français.