Au Liban, Game Lebanon promeut le sport pour lutter contre les discriminations
Publié le 11 janvier 2021
Gabriel, Enzo, Lia, Amy, Laël, Dimitri, Evan et Louise, élèves de 3ème au collège du Pays de Monts à Saint-Jean-de-Monts (85) s’intéressent aux loisirs et divertissements des jeunes Syrien.ne.s, Palestinien.ne.s, Irakien.ne.s, réfugié.e.s au Liban. Sidonie HADOUX, notre journaliste sur place, interroge Lynn HAJJ, chargée de communication de l’association GAME Lebanon.
Education et jeunesses
Les globe-reporters du collège du Pays-de-Monts à Saint-Jean-de-Monts enquêtent sur les loisirs des enfants réfugiés au Liban. Lors de leur travail de recherches préalables, ils.elles découvrent l’existence de l’association GAME au Liban. Cette association promeut les sports de rue pour la jeunesse au Liban : football, mais aussi basketball et danse. Ils organisent chaque année un grand tournoi pour célébrer les sports de rue et les arts de rue en général.
À Beyrouth, il existe de nombreux stades de foot, mais peu sont accessibles gratuitement. L’association négocie un accès à des équipements sportifs et se veut ouverte à toutes les nationalités de joueur.se.s. GAME fait un travail d’inclusion auprès de populations de réfugié.e.s principalement issues de pays comme la Syrie, la Palestine ou l’Irak. Cet accès au sport permet des moments de rencontre entre jeunes sur un terrain à égalité.
Pour rencontrer les membres de l’association, notre envoyée spéciale Sidonie leur écrit un email via le site de l’association. Ibrahim HOURANI, le Directeur de GAME au Liban répond le jour-même à notre journaliste.
« Avec plaisir mais en raison du confinement, il ne sera pas possible de se rencontrer, l’interview devra se faire en ligne ».
La situation sanitaire au Liban est désastreuse et nous devons nous adapter aux conditions particulières dans ce contexte.
Évidemment, notre envoyée spéciale accepte. Ce sera Lynn HAJJ, la chargée de communication qui répondra aux questions, car elle est francophone. Le rendez-vous est fixé pour le lendemain à 11h00 sur la plateforme zoom.
Lynn HAJJ se connecte. Elle apparaît avec un grand sourire, ravie de pouvoir répondre à nos questions. La connexion internet est plutôt bonne. La chance est avec nous !
Il faut savoir qu’au Liban, il y a des coupures d’électricité plusieurs heures par jour et beaucoup s’équipent de générateurs électriques. Dans l’appartement qu’occupe Sidonie, il y a un générateur ce qui lui permet d’éviter les pannes.
Lynn commence l’interview en expliquant qu’elle n’a pas utilisé la langue française depuis cinq ans. Elle s’excuse si elle doit parfois chercher ses mots. On entend ainsi quelques mots en anglais. Nous la remercions pour les précieuses informations qu’elle nous donne.
À la fin de l’interview, Sidonie demande si Lynn peut envoyer des photos prises durant les activités. En raison de la situation sanitaire, GAME ne peut plus organiser ses ateliers depuis le mois de février. Ils attendent la fin de la crise pour recommencer.
Nous espérons pour eux que la situation s’arrangera vite afin que les jeunes au Liban puissent de nouveau jouer au football, au basket ou danser dans les rues de Beyrouth.