Au foyer de l’espoir de Conakry, on redevient des enfants comme les autres
Publié le 15 novembre 2018
À Conakry, au foyer de l’espoir géré par l’association Citoyens des Rues, le directeur Kourouma Mohammed YAYA ainsi qu’Ousmane et Sekou, deux enfants des rues accueillis dans ce foyer, répondent aux questions des globe-reporters Adrien, Simon, Charles M, Albane, Michel, Diego, Zoé et Gaspard de la classe de CM2 de l’école Léon Bourgeois à Colombes.
Droits humains et solidarité
Lors des recherches réalisées avant le départ de l’envoyé spécial, les rédacteurs en chef repèrent l’association Tinafan qui explique venir en aide aux enfants des rues de Conakry. Une fois arrivé, Raphaël ne trouve pas immédiatement le contact de Tinafan. Comme notre envoyé spécial loge chez Nadine, une Française qui vit en Guinée Conakry depuis très longtemps, il lui demande si elle connaît une autre structure qui pourrait répondre aux questions des globe-reporters.
Nadine téléphone de suite à Kourouma Mohammed YAYA, le directeur de l’association Citoyens des rues en Guinée. L’association travaille dans le quartier de la cimenterie à Conakry, un quartier de la banlieue-est de la ville qui abrite un centre émetteur et une usine (Ciments de Guinée) grâce auxquels le courant ne manque quasiment jamais dans les environs.
En un coup de téléphone, le rendez-vous est pris pour le lendemain ! Cette association est internationale. Elle a son siège à Paris et est présente dans plusieurs pays, dont la Guinée. Ces informations sont un gage de confiance, car en Guinée, on croise de nombreuses associations et autres ONGs, plus ou moins sérieuses.
Une fois sur place, notre envoyé spécial rencontre Kourouma Mohammed YAYA. C’est le directeur du foyer de l’espoir, un lieu qui reçoit chaque jour une soixantaine d’enfants des rues ou issus de familles très modestes. Au foyer, outre un lit, les enfants sont également nourris car comme dit le directeur " ventre creux n’a pas d’oreille ". Ils ont aussi la possibilité de jouer, d’apprendre à lire et écrire et également de se former à différents métiers. D’être des enfants comme les autres !
Sources photographiques
L’entrée du foyer de l’espoir de l’antenne guinéenne de l’association Citoyens des rues.
Djibril, 10 ans, enfant des rues accueilli au foyer de l’espoir.
L’équipe de l’antenne guinéenne de l’association Citoyens des rues.
C’est en 2010 que le programme de l’association a commencé.
Sekou et Ousmane avec leurs amis du foyer de l’espoir.
Ousmane, 12 ans, enfant des rues accueilli au foyer de l’espoir.
La salle de classe et de jeux du foyer de l’espoir.
Sekou, 14 ans, enfant des rues accueilli au foyer de l’espoir.
Sur le mur de la cour du foyer.
Sources sonores
Où sommes-nous ?
Avant d’arriver ici, comment les enfants font-ils pour survivre dans la rue ?
Comment se passe l’accueil de ces enfants ?
Est-ce que la mendicité est la seule source de revenus de ces enfants ?
Comment les enfants ressentent-ils le changement de la rue au foyer ?
À partir de quel âge les enfants commencent-ils à vivre dans la rue ?
En moyenne, depuis combien de temps les enfants que vous accueillez sont-ils là ?
Comment se passe le départ du foyer ? Est-ce que des enfants retournent dans leur famille, sont adoptés ?
Comment les enfants découvrent l’existence de votre association ?
Comment les enfants occupent-ils leur journée au foyer ?
Question bonus : De quoi rêvent ces enfants ?
Question bonus : Beaucoup de jeunes Guinéens partent dans des pays voisins, voir vers l’Europe. Est-ce que dans votre foyer, des jeunes disent aussi vouloir partir ?
Avez-vous quelque chose à ajouter pour les globe-reporters ?