Samedi matin. 23 janvier. Ce n’est pas un temps maussade qui va effrayer l’envoyé spécial des globe-reporters qui s’est donné pour mission d’aller au marché bio. C’est aussi l’occasion de découvrir ce qu’on appelle les souks de Beyrouth.
Nous partons du quartier Achrafiyé. C’est un quartier chrétien. De nombreux signes le rappellent.
Nous traversons l’avenue de l’Indépendance qui mène à la place Sassine.
Nous laissons derrière nous le centre commercial ABC.
Pas toujours facile de circuler à pied. Les trottoirs sont étroits et souvent envahis par des véhicules garés un peu n’importe comment.
Certains chantiers sont impressionnants. « Des appartements de 520 m2 » annoncent le panneau publicitaire. Le prix n’est pas affiché.
Sur le chemin, même si elles sont de moins en moins nombreuses, nous croisons de vieilles bâtisses.
Tiens ! Comme à Paris.
Nous voici en centre-ville.
Le quartier Saint-Nicolas est un lieu de prédilection des artistes, notamment des graffeurs.
Des commerces de traditionnels subsistent aux pieds des immeubles.
Les enseignes sont parfois en français.
Souvent français et arabe se côtoient et font bon ménage.
La signalisation est aussi bilingue.
À Beyrouth, la plaque rouge indique que ce véhicule est un taxi.
Encore un taxi.
La mosquée Mohamed al-Amin, dans le centre de Beyrouth.
Nous ne sommes plus très loin.
Les souks de Beyrouth ne sont plus ce qu’ils furent ou ce qu’ils sont dans d’autres villes du monde arabe.
Détruits lors de la guerre, les souks ont été reconstruits et ressemblent plus à un centre commercial qu’à des souks.
Modernisme et boutiques de luxe. Où est le charme d’antan ?
Nous arrivons au marché bio. Peu de monde. Les quelques gouttes ont fait fuir les clients.
Des petits producteurs venus des environs de Beyrouth vendent leurs produits.
Étape chez le marchand de légumes.
Et de fruits.
Ici, tout est bio.
Il est possible de se restaurer.
Préparation d’un kiché ou manouché.
Même sous la pluie, il faut faire la queue avant de pouvoir se régaler.
Tout est « fait maison » et semble délicieux.
On a envie de tout goûter.
Les conserves aussi sont appétissantes.
Tout d’un coup, nous croisons 3 collégiennes. Elles vendent des sacs en tissus, car « il faut arrêter d’utiliser les sacs en plastique » disent-elles. Elles expliquent tout cela dans le son de cet article.
Les écologistes d’une classe de 6ème B (comme Best).