Accompagnons notre envoyé spécial dans l’ascension du mont Richard Molard, point culminant du massif des monts Nimba et de la Guinée.
En compagnie du correspondant de Radio France Internationale en Guinée, Carol VALADE, Raphaël KRAFFT décide de gravir le plus haut sommet de Guinée. Il s’agit du mont Nouon rebaptisé mont Richard Molard, suite à la mort en 1951 sur cette montagne du géographe français Jacques Richard-Molard.
Jacques Richard-Molard fut un passionné d’Afrique à l’image du scientifique Théodore Monod qu’il a côtoyé. Il trouve la mort à 38 ans, sur ces pentes, lors d’une expédition qui s’annonçait sans difficulté.
Nous sommes à la frontière entre la Guinée et la Côte d’Ivoire. Et la journée commence très tôt pour nos explorateurs qui suivent les pas de leur guide Bernard.
Départ de la troupe à l’aube depuis le village de Seringere.
Bernard, le guide, face à la forêt classée des monts Nimba qu’il faut traverser sur une piste de jungle pour atteindre le mont Richard Molard.
Passage à gué du fleuve Yâ qui poursuivra sa course jusqu’au Libéria pour se jeter dans l’océan Atlantique.
Dans les arbres, des guetteurs veillent.
Des chimpanzés interrompent leur petit-déjeuner pour regarder passer les marcheurs.
Raphaël KRAFFT, notre envoyé spécial, enregistre la jungle.
Après 4h00 de marche, nous atteignons la savane d’altitude.
La pente est abrupte au-dessus de la canopée. Nous nous agrippons aux touffes d’herbes hautes pour progresser.
Le sommet est en vue.
Flore d’altitude.
Après quelques minutes de repos, la marche reprend.
Carol VALADE se rafraîchit à la source du fleuve Yâ, en dessous du sommet du mont Richard Molard.
Selfie au sommet du mont Richard Molard.
La chaîne des monts Nimba en direction du sud.
Le versant ivoirien des monts Nimba.
Départ du sommet.
Marche en jungle alors que le jour touche à sa fin.
2h00 de marche à la lampe frontale sont néccessaires pour revenir au bercail.
