Bouddhisme : "Quand on devient moine, on change de vie, donc on change de nom"
Publié le 12 janvier 2017
Thich Dam Chi est moine. Elle a 59 ans. Nous l’avons rencontrée à la pagode. Elle répond aux questions des élèves du Lycée Erik Satie.
Culture et francophonie
J’ai poussé la porte de la pagode à 18h. Il faisait déjà nuit. Quynh Huong Do avait accepté de jouer mon interprète du jour. Cette professeure de français s’approche vers la moine, lui présente le projet Globe Reporters pour la convaincre de nous recevoir. "Une interview ? Je vais manger, là [oui, on mange tôt au Vietnam], mais revenez plus tard !"
Alors certes, nous allions la retarder pour son dîner. Mais au Vietnam, les moines sont plutôt occupés, entre les cérémonies à préparer et les sollicitations des fidèles.
Nous sommes donc allées chez Quynh Huong en attendant, pour "grignoter" : une soupe de légumes, une omelette et un plat de haricots avec du boeuf, typique du Vietnam. Sans oublier le manioc et les pamplemousses (pas du tout les mêmes que chez nous, beaucoup moins acides et sucrés).
A 19h30, après le dîner, nous sommes revenues. Et Thich Dam Chi a accepté de nous recevoir, à condition que l’on se mette dans l’allée, pour qu’elle puisse voir entrer les fidèles.
Vous entendez les prières derrière le son de l’interview ? Regardez la vidéo tournée dans la pagode pour en savoir plus.
Sources photographiques
Il faisait nuit et l’éclairage n’était pas optimal pour prendre une photo. Mais la moine a insisté pour voir à quoi elle ressemblait sur la photo. "Ca va, je suis bien, là ?"
Et voilà à quoi ressemble la pagode... de nuit. Bon, OK, le rendu n’est pas terrible. Mais regardez la vidéo pour voir ce qui se passe à l’intérieur !
Sources sonores
Depuis combien de temps êtes-vous moine ?
Quel est l’emploi du temps de la journée ?
Quelle est la religion majoritaire au Vietnam ?
Est-ce qu’il y a des différences de pratique entre le Nord et le Sud ?