Lola, Ambre, Julia, Yann et Mary, globe-reporters du Lycée Saint-Vincent de Paul, à Algrange, souhaitent en savoir plus sur la santé et les soins à l’hôpital que les citoyens et citoyennes burkinabés reçoivent. Alice NIKIEMA, étudiante en dernière année de santé publique, et déjà médecin, répond à leurs questions.
Vie quotidienne
Comment fonctionne-t-il le système de santé au Burkina Faso ? Lola, Ambre, Julia, Yann et Mary s’intéressent au sort des personnes malades qui doivent être hospitalisées. Est-ce les Burkinabés ont accès aux soins dès leur naissance ? Quelles sont les maladies les plus répandues ? Et les plus dangereuses ? Les globe-reporters de Saint Vincent de Paul demandent à l’envoyée spéciale au Burkina Faso, la journaliste Tatiana MIRALLES, de se rendre dans un hôpital à Ouagadougou pour interviewer un professionnel de la santé que puisse décrire la vie de l’hôpital.
Tatiana trouve des médecins prêts à répondre à nos questions. Ils lui fixent un premier rendez-vous à l’hôpital de Bogodogo. Mais le responsable de la communication de cette institution précise qu’il n’est possible de réaliser des interviews dans les couloirs de ce centre universitaire et public que si une demande écrite envoyée au ministère de la Santé est acceptée. La lettre est faite et envoyée, mais la réponse se fait attendre.
Tatiana décide de suivre une autre piste. Ses recherches l’amènent vers Alice NIKIEMA, médecin et étudiante de santé publique. Elle suit sa dernière année qui est une année de spécialisation. Elle se prépare à devenir nutritionniste. C’est un secteur très important dans un pays où la malnutrition frappe chaque année lors de la période de « soudure », après les récoltes.
Alice habite à Ouagadougou, mais elle a grandi à l’ouest du pays. Après le décès de ses parents quand elle était très jeune, elle a grandi auprès de sa tante. Son histoire parle de persévérance, de force, de passion pour la médecine et de succès. Alice parle avec détermination et sérieux et son sourire est contagieux. C’est une jeune femme pleine d’énergie.
Lorsque Tatiana la contacte, Alice accepte tout de suite de la rencontrer pour répondre aux questions des globe-reporters et globe-reportrices. Le rendez-vous est fixé le 8 mars, journée internationale des droits des femmes, un jour qui est férié au Burkina Faso.
Alice propose à Tatiana de se rencontrer tôt le matin au siège du SIAO, le Salon International d’Artisanat de Ouagadougou. En parcourant les rues et avenues de la ville, tout est calme. La capitale se réveille tard. Tatiana et son collègue et guide Madi, arrivent à moto très rapidement au rendez-vous. Alice est déjà sur place.
Elles s’assoient pour discuter tranquillement à la terrasse vide du « maquis » ou bar du SIAO. Elles réalisent l’interview sans être dérangées.
Une fois l’entretien terminé, elles se saluent devant la grande porte du SIAO et où se trouver une fresque de bienvenue.
Comment fonctionne le système de santé au Burkina Faso ?
Comment est organisé l’accès aux soins ? Les Burkinabés ont-ils accès à la santé automatiquement dès leur naissance ?
Comment sont organisés les hôpitaux ? Quelles sont les pathologies particulières au Burkina Faso ?
Jugez-vous le matériel des hôpitaux adapté et le nombre de lits suffisant ?
Quelles sont les études nécessaires pour devenir médecin ?
Vous êtes à la fin de vos études et vous exercez déjà en tant que médecin. Quelle est votre spécialisation ?
Comment se passent les études de médecine ?
Avez-vous un système de vaccination ? Est-il obligatoire ?
Le personnel des hôpitaux est-il vacciné ? Est-ce une obligation ?
Qu’en est-il de la rémunération ? Un médecin ou une infirmière gagne-t-il/elle bien sa vie ? Y a-t-il des différences si on travaille à la capitale ou pas ?
Question bonus : Pour cette année 2023 qui débute, avez-vous un souhait dans le domaine de la santé que vous aimeriez voir se réaliser ?
Question bonus : Aujourd’hui, c’est la journée de la femme. Qu’est-ce qui est le plus urgent et important pour les femmes en termes de santé ?
Question bonus : Avez-vous un message pour les globe-reporters du Lycée Saint Vincent de Paul ?
