« Chez nous, on appelle tout le monde frère et on est tous solidaires », Simone MARA
Publié le 8 décembre 2018
Simone Mara, mère de famille, répond aux globe-reporters du collège Jean Moulin à Aix-en-Provence et à ceux de l’école de Névache dans les Hautes-Alpes qui s’intéressent à la famille en Guinée.
Vie quotidienne
Lorsqu’une amie française de Conakry apprend que Carol Valade, le correspondant en Guinée de RFI, et notre envoyé spécial sont en pleins préparatifs pour partir en Guinée forestière et qu’ils envisagent de faire étape à Kissidougou, elle appelle immédiatement une collègue de bureau pour lui demander si sa famille, qui vit à Kissidougou, peut les recevoir.
Le jour dit, après plus de douze heures de voyage en 4x4, les deux journalistes sont reçus très chaleureusement, à Kissidougou, par toute la famille Mara. Car Simone Mara n’est pas toute seule. Il y a aussi Fodé, Maso et beaucoup d’autres personnes. C’est une famille typique de Guinée où frères, sœurs, oncles, cousins vivent sous le même toit, ainsi que quelques enfants « confiées », membres plus ou moins éloignés de la famille.
Un riz gras au poisson attend les reporters dès leur arrivée et une chambre de la petite maison a été libérée pour qu’ils puissent y passer la nuit.
Le repas terminé, Simone fait chauffer de l’eau sur un braséro pour que les reporters puissent « enlever la fatigue du voyage de notre corps », c’est-à-dire se doucher. Fode et Maso, les hommes de la famille les emmènent ensuite palabrer dans un « maquis », un bar de Kissidougou. Et malgré l’insistance de Carol et Raphaël pour payer, impossible de régler l’addition ! Les hôtes s’en chargent.
Le lendemain matin, le petit-déjeuner est fait de pain et de sardines, sous le manguier, dans la cour de la maison. Notre envoyé spécial en profite pour interroger Simone sur la famille guinéenne en général, et la sienne en particulier, avant de poursuivre le voyage et de reprendre la route en direction de Nzérékoré.
Sources photographiques
Maso et son frère aîné Fodé à notre arrivée dans leur maison de Kissidougou.
Aguébou avec son père Maso, sa tante Simone et son Oncle Fodé.
L’eau chauffe pour la douche.
Les enfants du voisinage viennent rendre visite à notre envoyé spécial pendant son travail d’édition.
Fodé et sa sœur Simone.
Notre dîner du soir, riz gras et poisson.
Simone dans la maison familiale de Kissidougou.
Simone regarde une télénovella dans le salon de la maison familiale.
Sources sonores
Introduction de notre envoyé spécial et présentation de Simone MARA.
Comment est organisée la famille en Guinée ?
Question bonus : Le confiage dont vous parlez peut parfois mal se passer et l’enfant peut être maltraité.
Est-ce que plusieurs générations vivent ensemble ?
Combien y a-t-il d’enfants en moyenne par famille ? Quelle est la place de l’enfant dans la famille ?
Le repas est-il un moment important ? Les familles font-elles leurs courses dans de petites structures ou de grandes structures ?
Comment sont les habitations ? Est-ce que chaque enfant a sa propre chambre ? Est-elle décorée ? A-t-il des jouets ? Y a-t-il plus d’appartements ou plus de maisons individuelles ?
Après l’école, est-ce que les enfants guinéens doivent remplir des tâches chez eux ? Ont-ils des récompenses quand le travail scolaire ou ménager est bien fait ?
L’accès à la nourriture et aux vêtements est-il couteux ?
Est-ce que les enfants guinéens ont accès au numérique ? Si oui, sont-ils portés sur les jeux vidéos ?
Quelles sont les activités extrascolaires des enfants guinéens ? Sont-elles les mêmes qu’en France : foot, judo, télé ? Se déplacent-ils beaucoup dans le cadre de leurs activités ?
Est-ce que les enfants portent beaucoup d’intérêt aux « stars » : dans le sport, dans le monde musical ?
Les enfants de la capitale ont-ils accès à la culture ?
Est-ce que beaucoup d’enfants sont livrés à eux-mêmes ? Pourquoi ?
Question bonus : Voulez-vous ajouter quelque chose pour les globe-reporters ?