Cristina de Cluj a bâti sa carrière d’architecte à Paris
Publié le 16 février 2022
Les globe-reporters du lycée Jean-Louis Calderon sont curieux de connaître des parcours de Roumain.es installé.es à Paris. Cristina SUCALA, originaire de Cluj, et architecte parisienne leur parle de sa venue en France avec Erasmus, et de sa vie à Paris.
Education, jeunesses d’Europe et sports
Concernant les Roumains installés en France, il y a deux générations bien distinctes : la génération d’avant 1989, avant la chute du mur de Berlin, celle qui a émigré pour fuir le régime de Ceaucescu. Et la génération d’après 1989, celle qui a quitté le pays pour des raisons économiques, par envie de découvrir d’autres horizons ou pour poursuivre des études.
C’est cette seconde génération qu’Adriana, Dinicius, Diana, Iasmina et Roberta, globe-reporters du Lycée Jean-Louis Calderon souhaitent interroger pour savoir à la fois pourquoi ils ont choisi la France et comment s’est passée leur intégration.
Quand on recherche des associations franco-roumaines sur internet, il y a le choix. Mais elles sont très éparpillées sur le territoire national. L’envoyée spéciale des élèves en France, Valérie ROHART s’est alors rapprochée de l’ambassade de Roumanie en France qui lui a indiqué l’Institut roumain. Contact pris, l’Institut roumain propose aux globe-reporters de rencontrer Cristina SUCALA, architecte, installée depuis près de 15 ans en France.
Une fois le rendez-vous calé, notre envoyée spéciale va l’interviewer chez elle, dans la bien nommée Rue du repos. Les habitants de cette rue ne sont pas dérangés par les voisins d’en face : en effet de l’autre côté de la rue, c’est le cimetière du Père Lachaise, l’un des cimetières de Paris les plus visités, très connu pour le nombre de personnes célèbres qui y reposent : Marcel Proust, Frédéric Chopin, Oscar Wilde, Jim Morrison (Du groupe The doors), Édith Piaf ou encore Yves Montand.
Dans le petit appartement de Cristina SUCALA, un chat roux nous accueille. Cristina a créée une agence d’architecture avec une associée : ECC-A . Elle travaille en ce moment pour l’agence bordelaise TLR Architecture pour laquelle elle s’occupe du suivi d’un chantier de polyclinique privée à Nancy. Après 15 ans passés en France, il est impossible de distinguer l’origine du très léger accent de l’architecte et son français est impeccable.