David DENEHAUW : "Des extrêmes météorologiques se multiplient partout dans le monde"
Publié le 8 février 2022
Clara et Lisa sont des globe-reportrices du collège Notre-Dame de la Salle, à Marmande dans le sud-ouest de la France. Elles reviennent sur un évènement qui a fait la Une de l’actualité en juillet 2021 : les crues en Belgique qui ont noyé villes et villages, dont Liège la plus grande agglomération de Wallonie. David DENEHAUW, de l’Institut Royal Météorologique, répond à leurs questions.
Environnement et transition énergétique
La demande des rédactrices en chef de Marmande est précise et ciblée. Notre correspondant à Bruxelles, le journaliste Alain DEVALPO, doit prendre contact avec l’Institut royal météorologique pour obtenir une interview avec un météorologue. Avec le réchauffement général de la planète, les phénomènes climatiques sont de plus en plus intenses.
La Belgique a la réputation d’être un plat pays où le ciel est souvent gris et les pluies fréquentes. Un large dispositif existe pour faire face aux épisodes pluvieux. Mais en juillet 2021, quand une partie du pays se réveille les pieds dans l’eau, c’est la stupeur. Les Belges se rendent compte que malgré toutes les mesures en place, ils ne sont plus à l’abri d’inondations de grande ampleur. Alors que faire ? Comment gérer les risques climatiques pour faciliter la résilience ?
Le contact de l’Institut royal météorologique se trouve facilement sur Internet. Notre correspondant appelle et son interlocutrice au téléphone l’oriente vers la personne en charge des relations avec les médias, M. Alex DEWALQUE. Après un échange de quelques minutes et un email qui précisent les explications données, notre correspondant reçoit une réponse positive, mais il faut faire preuve d’un peu de patience.
« J’ai contacté David DENEHAUW au sujet de votre demande, mais il est en congé jusque début janvier. Il est la personne la plus à même à pouvoir vous répondre. Pouvez-vous me recontacter début janvier afin que je vous mette en contact ? »
Quelques semaines plus tard, Alain reprend contact avec M DEWALQUE qui répond : « Je viens d’avoir un retour de David, il sera disponible demain vers 10h ou 14h pour une interview par visio uniquement, d’une durée maximale de 20 minutes ». En ce début d’année 2022, le gouvernement belge impose le télétravail. C’est donc via un logiciel de visioconférence que se déroule l’interview qui dure un petit peu plus que 20 minutes.
Pouvez-vous vous présenter pour les globe-reporters EMICE + ?
Aviez-vous anticipé les inondations de juillet 2021 ? Si oui, comment
Qu’est-ce qu’un modèle climatique ? Est-ce un outil important aujourd’hui dans la gestion du réchauffement climatique et du risque de crues ?
Avez-vous des contacts avec des victimes de ces crues et cela vous aide-t-il à mieux comprendre ce qu’il s’est passé ?
Comment prépare-t-on les populations ? Y a -t-il un avant et un après ?
Dans la région de Bruxelles, existe-t-il des zones inondables ? Et ailleurs en Belgique ?
Vous travaillez au développement d’un système d’alerte précoce aux crues. Nous habitons à Marmande, au bord de la Garonne dont les crues s’intensifient. Pourriez-vous présenter votre système et nous dire s’il est transposable à d’autres pays européens ?
Avez-vous des partenaires dans d’autres pays ? Des recherches au niveau européen en matière de crues existent-elles ?
Si vous deviez nous donner un modèle de résilience face à ces risques d’inondations en Europe, ce serait lequel ?
Avez-vous quelque chose à ajouter pour les globe-reporters ?
