Après un premier séjour en 2017, la journaliste Tatiana MIRALLES, l’envoyée spéciale des globe-reporters, arrive pour un second séjour à Ouagadougou. Elle redécouvre les rues de la capitale en se mêlant à la circulation des motos, casque bien posé sur la tête et appareil de photo à la main.
Carnet de route
L’arrivée à l’aéroport de Ouagadougou est accueillante, sympathique et toujours facile. A la douane, les formalités sont simples. Les voyageurs montrent leurs papiers aux autorités et peu-vent rapidement aller chercher leurs valises. Les valises récupérées, les voyageurs sont attendus à la sortie. Bon nombre de Ouagalais et Ouagalaises sont là pour accueillir leurs proches.
La première impression qui saisit Tatiana est la chaleur. À Paris, au décollage, le thermomètre affichait 2°. Dans la capitale du Burkina, il fait 25° à 20h00. En journée, même en janvier, la température peut monter jusqu’à 40° dégrées. Un vent chaud et sec souffle pendant cette période de l’année : l’harmattan. Il vient du Sahara. Il est typique de cette période de l’année. Pendant la saison sèche, il fait monter les températures le jour. Il dépose aussi de la poussière venue du désert.
À Ouagadougou la terre et la ville sont rouges : les voitures, les motos, les maisons, les plantes, les chaussures, etc. tout est couvert par une fine couche de cette poussière qui nous accompagne pendant un bon moment de notre première ballade.
Depuis l’aéroport, Tatiana prend la direction du centre-ville. Sur de larges avenues, la circulation routière est plutôt tranquille. On dirait du brouillard. Mais non, c’est la poussière soufflée par l’harmattan.
Les voitures cohabitent avec des milliers de motos et de vélos. La moto est la reine des moyens de transport dans la capitale burkinabée. Elles se faufilent entre les voitures calmement. C’est comme une danse qui, de temps à autre, est bousculée par des voitures ou motos plus pressées que tout le monde.
L’envoyée spéciale des globe-reporters se rend dans le quartier de Dasasgho, près de l’Université de Ouagadougou, tout près du Musée National d’Histoire. C’est là que se trouve la maison où elle va loger durant ce séjour. Tatiana MIRALLES a deux colocataires : Gaby, hôte de la maison et Blaky, un jeune et dynamique chien de race azawakh. C’est lui qui assure la garde la maison. Il aime gratter les moustiquaires des portes du jardin et mordiller des sandales ou des chaussures.
Dasasgho est un quartier très étendu. La maison de Tatiana n’est pas très éloignée de Bangre Weogo, ce qui signifie « Foret du Savoir » en langue mooré. Il s’agit d’un parc national urbain de 250 hectares. C’est un vrai poumon vert pour les 3 millions d’habitants de Ouagadougou, les Ouagalais. C’est aussi symbole de la lutte contre la désertification et la pollution. Et pour finir, c’est une réserve d’oiseaux, des crocodiles et des autres espèces en voie d’extinction.
Ouagadougou est donc une ville plate, facile à parcourir, avec un horizon poussiéreux et rouge. Nous allons la découvrir pendant les prochaines semaines !