S’ouvrir à l’autre, découvrir un pays, manier la langue étrangère hors de la salle de classe, les bénéfices des voyages et échanges linguistiques sont nombreux pour Emilie BRIONNE, professeur d’anglais dans un lycée français près de Nantes qui répond aux questions des globe-reporters de l’école Notre-Dame des Champs.

Education, jeunesses d’Europe et sports

Les rédacteurs et rédactrices en chef de la rédaction d’Aude RAPATOUT à UCCLE en Belgique semblent très impatients de voir la fin de la crise du Covid et de pouvoir de nouveau voyager, notamment dans les pays dont ils apprennent la langue.

Leur professeure leur a parlé d’une enseignante qu’elle a connu au cours de sa carrière, qui organise régulièrement des séjours linguistiques pour ses élèves.

Leur correspondante à Paris, la journaliste Valérie ROHART, prend donc contact avec Emilie BRIONNE, professeur d’anglais au Lycée de la HERDRIE à BASSE GOULAINE dans la périphérie de NANTES.

Notre envoyée spéciale prend donc le train, arrive à la gare de NANTES d’où elle saute dans deux bus et après un petit trajet d’environ 45 minutes, arrive au terminus de la ligne, en face du gymnase du lycée. Il faut contourner ce premier bâtiment, suivre une longue allée boisée avant de parvenir à l’entrée de l’établissement.

À l’issue de l’entretien, Emilie BRIONNE conduit Valérie ROHART auprès de la proviseure de l’établissement qui souhaite rencontrer la journaliste. La proviseure et l’enseignante décrivent les bonnes conditions de travail qui règnent au sein de l’établissement avec des élèves assidus et impliqués. 

Un entretien réalisé le 19 mars 2021

Sources photographiques

Emilie BRIONNE est professeur d’anglais depuis 17 ans. Après la région parisienne elle enseigne au Lycée de la HERDRIE à Basse Goulaine dans la proche banlieue de Nantes © Globe Reporters

Alors que la ville est à moins d’un kilomètre, le lycée est situé dans un cadre campagnard. On y accède par une longue et large allée boisée © Globe Reporters

L’enceinte de l’établissement abrite un grand parc procurant un cadre de travail très agréable © Globe Reporters

L’entrée du lycée de la Herdrie, typique de l’architecture des années 1970 © Globe Reporters

Un immense local accueille les deux roues des élèves © Globe Reporters

A l’accueil du Lycée, Emilie Brionne attend notre envoyée spéciale, Valérie ROHART © Globe Reporters

Il faut entrer dans le parc pour découvrir le bâtiment le plus ancien du lycée © Globe Reporters

Il y a seulement deux ans, l’établissement s’est agrandi avec la construction d’un deuxième bâtiment typique de l’architecture actuelle © Globe Reporters

Le parc s’étend devant et derrière les bâtiments et est accessible aux élèves © Globe Reporters

10- Le vieux chêne est un lieu emblématique du parc où les élèves se retrouvent lorsqu’il fait beau … et chaud ! © Globe Reporters

L’espace permet au Lycée d’avoir sa propre maison des lycéens. Les élèves s’y retrouvent pour se détendre ou travailler ou participer à des activités extra-scolaires © Globe Reporters

Dans le bâtiment principal un autre espace de détente est réservée aux élèves ainsi qu’à leur créativité © Globe Reporters

Sources sonores

• Pourriez-vous vous présenter ?

• À partir de quel âge, à quelle fréquence et dans quels pays ces échanges ont-ils lieu ?

• Quelle est la durée moyenne d’un échange linguistique ?

• Quel est l’apport de cet échange en une semaine ?

• L’État aide-t-il à payer une partie/l’intégralité de l’échange ? Les parents doivent-ils participer ? Combien ça coûte ?

• Quel est l’impact de ces voyages sur l’apprentissage des langues pour les élèves ?

• Y a-t-il des tests sur la langue étudiée avant et/ou après le séjour dans le pays ? Si oui, est-ce que les progrès sont frappants ?

• Quelles sont les différences entre les échanges et les voyages linguistiques ?

• Est-ce qu’il y en a un qui est plus « efficace » que l’autre pour l’apprentissage des langues ?

• L’élève garde-t-il des contacts avec sa famille d’accueil après son séjour ?

• Les adolescents sont-ils assez matures pour ce genre d’échanges et pour s’adapter à des situations nouvelles ?

• Est-ce que les élèves reviennent plus confiants en eux et /ou plus sociables ?

• Quel est votre meilleur souvenir ?

• Et à l’inverse quelle st votre plus grosse sueur froide ?

• Savez-vous déjà si le Brexit aura des conséquences sur les voyages linguistiques ?

• Combien de professeurs sont envoyés par groupe d’élèves ?

• Une fois sur place, est-ce que les élèves sont tous dans le même quartier ? Est-ce qu’ils sont proches ou éloignés les uns des autres ?

• La famille d’accueil doit-elle financer l’intégralité des frais du séjour de l’élève ou reçoit-elle une compensation financière ?

• Mais vous choisissez des destinations proches comme la Grande-Bretagne plutôt que les États-Unis (Covid mis à part) pour limiter au maximum le coût ?