En Europe, le droit à l’euthanasie reste une exception

Publié le 30 avril 2019

Jacqueline Herremans est Présidente de l’Association du Droit de Mourir dans la Dignité (ADMD). Elle est également membre de la commission fédérale de contrôle et d’évaluation de la loi relative à l’euthanasie en Belgique et du comité consultatif de bioéthique. Elle répond aux questions des globe-reporters Rüya, Mert, Hilmi, Ece et Melis du lycée Saint-Benoît à Istanbul.

Economie, histoire et politique

En tapant « Euthanasie Belgique » sur Google, le site de l’ADMD arrive dans les premiers. Après avoir lu avec attention la page de présentation et les actions de l’association, nous comprenons qu’elle pourrait être une interlocutrice pertinente pour un questionnaire sur l’euthanasie.

Nous appelons le secrétariat de l’association pour demander un rendez-vous. Le jour fixé, Lucien, un bénévole de l’association nous reçoit. Très vite, il se rend compte que la bénévole qui a pris le rendez-vous n’a pas très bien compris notre requête : « Si vous êtes journaliste, ce serait mieux de vous adresser directement à notre présidente ». Mais Jacqueline Herremans, avocate de profession, n’est pas dans les locaux de l’association. Lucien regarde les questions : « Ce sont des questions très précises et bien documentées, je ne pourrais pas vous répondre précisément. » Nous contactons alors Jacqueline Herremans, la présidente, qui nous donne rendez-vous trois jours plus tard dans son cabinet. En attendant, nous discutons avec Lucien qui semble impressionné par la qualité du questionnaire. « En Turquie, il n’y a pas de loi relative à l’euthanasie. Je trouve ça bien que ces jeunes s’y intéressent ! » 

Naturellement, nous lui demandons pourquoi il est bénévole dans cette association : « Ma femme s’est faite euthanasiée il y a trois ans, je suis là pour informer les familles qui sont confrontées à la même situation ». À côté de questions techniques, un témoignage est toujours intéressant. Cela donne un aspect plus humain à un reportage. Écoutez Lucien, qui a préféré ne pas être pris en photo, mais qui témoigne de sa propre expérience.

Jacqueline Herremans nous a reçus dans une des salles de réunion de son cabinet d’avocat, situé en face du bois de la cambre, au sud de Bruxelles.

Jacqueline Herremans a elle aussi une expérience à vous faire partager. Bien que confrontée à beaucoup de cas d’euthanasie de par ses fonctions, elle ne reste pas moins sensible à la perte d’un proche. Regardez la vidéo.

Un reportage réalisé en janvier 2018

Sources sonores

  • Pouvez-vous vous présenter ?

  • Quelle est la position de l’Europe sur l’euthanasie ?

  • Est-ce que l’Union européenne suit une éthique ?

  • Dans quels pays de l’Union européenne l’euthanasie est-elle légale ?

  • Est-ce que les enfants ont le droit de demander l’euthanasie ?

  • Comment se passe une euthanasie ?

  • Pourquoi certains pays s’opposent à l’euthanasie ?

  • Quelles sont les difficultés que rencontrent les familles des personnes qui choisissent l’euthanasie ?

  • Est-ce qu’il y a des groupes qui s’opposent à l’euthanasie ?

  • Est-ce qu’un étranger peut demander l’euthanasie dans un pays d’Europe où c’est légal ?

  • Question bonus : Pourquoi les 3 pays du Benelux permettent l’euthanasie ?

  • Lucien, pourquoi êtes-vous devenu bénévole au sein de l’Association pour le droit de mourir dans la dignité ?

  • Quel est le travail réalisé par l’association ADMD ?

Sources vidéo

Jacqueline Herremans raconte l’histoire de Betty

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