En Turquie, la santé mentale de la jeunesse, ça compte !
Publié le 2 mars 2021
La rédaction de 3ème G de Notre-Dame des Champs à Uccle en Belgique s’intéresse à la santé mentale des jeunes Turcs. Ce sujet est-il pris en charge sérieusement à l’école ? Réponses avec Alper SAHIN, psychologue scolaire et psychanalyste.
Education, jeunesses d’Europe et sports
Le premier réflexe de l’envoyé spécial des globe-reporters, Nicolas CHEVIRON, est de contacter son ami Hüseyin CAT, qui dirige l’hôpital psychiatrique de La Paix, à Istanbul, et qui parle très bien français. Comme le sujet touche plutôt les jeunes, ce qui n’est pas sa spécialité, Hüseyin l’oriente vers une collègue à lui, psychologue, qui, croit-il, travaille surtout avec des mineurs et qui s’appelle Havvanur ÖZTÜRK. Mais Havvanur dit qu’elle ne travaille plus depuis plusieurs années avec les jeunes et suggère de contacter une autre collègue, Nora ÜTÜCÜ.
Ce n’est que le début d’une longue quête. Car Nora non plus ne travaille pas avec des jeunes. Sur le site internet du consulat de France à Istanbul sont cités deux autres noms de médecins francophones, celui d’un pédopsychiatre Levent KAYAALP , et celui d’un psychothérapeute, Talat PARMAN, tous deux très réputés. Mais les tentatives pour les contacter restent vaines. Nora a bien promis d’appeler le journaliste si elle trouve un autre spécialiste capable de répondre aux questions des globe-reporters.
Un nouveau contact fourni par Hüseyin, la psychiatre Perge AKGÜN, qui travaille parfois avec des enfants, se dit prête à aider, soit directement, soit en organisant une rencontre avec son amie Neslihan ZAPCI, qui elle est au contact permanent des jeunes et travaille dans une structure universitaire. Mais cette fois encore, le projet n’aboutit pas. En fait, explique Perge, les psychiatres rechignent à répondre aux questions des globe-reporters parce qu’ils sont débordés. En raison de la pandémie, ils ont énormément de travail.
Au final, Perge met Nicolas en contact avec le psychologue Alper SAHIN, qui accepte de le rencontrer dans son cabinet à Kosuyolu, un beau quartier sur les hauteurs de la rive asiatique d’Istanbul. Pour obtenir cet entretien, il aura fallu mettre le monde de la psychiatrie turque sens dessus-dessous. Désormais, tous les psy francophones d’Istanbul ont entendu parler des globe-reporters !