Pourquoi faire des photos comme on en faisait au siècle dernier ? Avec des appareils qui pèsent lourd, des objectifs qui coûtent cher, des pellicules qu’il faut développer. Notre envoyé spécial explique ses motivations.
Je ne crois pas l’avoir dit à celles et ceux que j’ai pu rencontrer avant mon départ, mais je me passionne pour la photographie argentique, c’est-à-dire les photos que l’on prenait au moyen de pellicules au siècle dernier avant que ne soit apparue la photographie numérique.
C’est un procédé qui a été inventé au début du 19e siècle qui consiste à fixer une image sur un support grâce à un procédé chimique composé de nitrate d’argent. Je suis sûr que beaucoup d’entre vous ont des parents qui possèdent un appareil photo "à pellicule". Demandez-leur de vous en montrer un à l’occasion.
De nos jours, l’image est fixée sur un film plastique qu’on appelle pellicule. Une fois les photos prises, on le fait développer avec un autre procédé chimique pour révéler l’image en négatif sur le film avant de tirer l’image sur du papier au moyen d’un agrandisseur.
J’ai emporté mes appareils photo argentiques en Guinée et j’ai dû attendre mon retour en France pour faire développer les pellicules. Ce sont des photos en noir et blanc que j’ai prises à l’occasion des reportages que vous m’avez demandé de réaliser.
Vous devez vous demander pourquoi je me complique la vie avec toutes ces histoires de chimie, ce temps perdu alors qu’aujourd’hui la photographie numérique permet de voir immédiatement l’image apparaître sur le dos de l’appareil.
Il y a mille raisons à cela que je vous détaillerai lors de mon prochain passage dans vos classes si vous le souhaitez. Mais d’abord parce que la photo argentique permet de renouer avec une forme d’artisanat et de réapprendre à photographier : le coût induit par ce procédé implique de limiter le nombre d’images que l’on prend et donc de se concentrer davantage sur le sujet que l’on va photographier, réfléchir à la lumière et au cadrage notamment et ne pas "mitrailler" comme on le fait désormais avec son téléphone portable. Sans parler du plaisir de découvrir quelques jours ou semaines plus tard les photos que l’on a prises comme ce fût le cas à mon retour de Guinée.
Vous trouverez quelques-unes de ces photos ci-dessous. J’espère qu’elles vous plairont. Je ne manquerai de vous en apporter quelques tirages à l’occasion de mon passage dans vos classes dans les prochaines semaines.
Raphaël, votre envoyé spécial.
Djibril, un des enfants des rues rencontrés lors de mon reportage éponyme pour la classe de CM2 de l’école Léon Bourgeois à Colombes.
Des élèves de l’école Hamdalay que j’ai rencontrés pour les élèves de la classe de CM2 de l’école Nicolas Boileau à Montrouge.
Alpha Oumar Bah, mon chauffeur et sa fille Maryama que j’ai interviewés pour les élèves du collège Jean-François Oeben et ceux du collège Paul Verlaine à Paris.
Maryama et son père, Alpha Oumar Bah, mon chauffeur que j’ai interviewés pour les élèves du collège Jean-François Oeben et ceux du collège Paul Verlaine à Paris.
Maryama, fille d’Alpha Oumar Bah, mon chauffeur que j’ai interviewé pour les élèves du collège Jean-François Oeben et ceux du collège Paul Verlaine à Paris.
Issiaga Kalabane, paysan guinéen de la région de Boké rencontré pour les élèves du collège Françoise Seligmann à Paris 10e.
J’ai rencontré ces trois jeunes danseuses par hasard sur la plage de Bel Air avant de les interviewer pour les élèves du collège de l’Étang à l’île de la Réunion.
Les danseuses de la plage de Bel Air.
Danse avec les danseuses de Bel Air.
Merci les danseuses de la plage.
Idrissa, le fils du capitaine de la pirogue qui m’a ramené de l’île de Roume dans l’archipel de Loos jusqu’à Conakry.
Idrissa, le fils du capitaine de la pirogue qui m’a ramené de l’île de Roume dans l’archipel de Loos jusqu’à Conakry.
Idrissa, le fils du capitaine de la pirogue qui m’a ramené de l’île de Roume dans l’archipel de Loos jusqu’à Conakry.
Idrissa, le fils du capitaine de la pirogue qui m’a ramené de l’île de Roume dans l’archipel de Loos jusqu’à Conakry.
Match de foot à Sérédou lors de mon voyage en Guinée forestière.
Moribah BOGOMOU, membre du corps paramilitaire des conservateurs de la nature et sous-directeur de la forêt classée des Monts Nimba entouré de ses hommes dans leur post du village de Gbakolé que j’ai interviewé pour les élèves des collèges Roland Dorgelès à Paris et Anne Franck à Saint-Dizier.
Les élèves du lycée du 1er octobre à Conakry rencontrés pour les élèves de l’école Léon Bourgeois à Colombes et ceux du collège Notre Dame de Sion à Paris 6e.
Un chauffeur de moto-taxi et son client sur la route de l’aéroport où je me rends pour rentrer en France.
Lors de mon séjour au bord de la mer, je suis allé visiter le port de pêche de Foulaya.