Ipek, Ali, Mehmet, Emre, Bilge et Emir, élèves au Lycée Saint-Benoît d’Istanbul, demandent à leur envoyée spéciale en Roumanie, Marine LEDUC, d’aller à la rencontre d’un étranger non-européen en Roumanie. Rafiq KERFATI, marocain qui est venu étudier la médecine dans ce pays, est ravi de répondre aux questions des globe-reporters turcs.
Education, jeunesses d’Europe et sports
Si la Roumanie accueille beaucoup de citoyens de l’Union européenne et d’autres pays du continent, pour le travail et les études notamment, elle devient également une destination privilégiée pour des ressortissants de pays plus lointains. Depuis quelques années, la Roumanie attribue des milliers de permis de travail pour des Indiens, Népalais, Sri-lankais et Vietnamiens dans le but de remplacer la main d’œuvre roumaine partie en Europe de l’Ouest.
Et en plus des étudiants français et belges, la Roumanie accueille aussi d’autres nationalités dans ses universités francophones, notamment en médecine, écoles vétérinaires ou sciences politiques. Ils viennent surtout du Maghreb et d’Afrique de l’Ouest. Rafiq KERFATI est Marocain et est arrivé en Roumanie il y a douze ans pour faire des études de médecine avec une spécialité en endocrinologie, une discipline qui s’intéresse aux homones.
Notre envoyée spéciale Marine LEDUC connaît déjà Rafiq car ils fréquentent le même groupe d’amis francophones. Lors d’une soirée, elle lui demande s’il est d’accord pour réaliser une interview pour Globe Reporters, et Rafiq n’hésite pas une seconde.
Après plusieurs échanges par message, Rafiq propose à Marine de se retrouver dans une boulangerie « Paul », une franchise française, qui fait aussi office de café. Elle est située sur le Boulevard Magheru, une des grandes artères qui traverse Bucarest du nord au sud. Les cafés ne sont pas les lieux idéaux pour réaliser des enregistrements mais ils sont souvent la dernière solution lorsqu’il fait froid dehors et qu’il n’y a pas d’autres endroits où aller.
Pour s’y rendre, Marine prend un « trolley-bus » sur le Boulevard Dacia pour aller jusqu’à Piata Romana (la Place Romaine), une place au cœur de la ville. Les « trolley-bus » sont des vieux bus qui, comme les tramways, sont reliés à des câbles électriques au-dessus des routes.