Étudier à l’étranger, c’est une richesse

Publié le 2 février 2022

Ipek, Ali, Mehmet, Emre, Bilge et Emir, élèves au Lycée Saint-Benoît d’Istanbul, demandent à leur envoyée spéciale en Roumanie, Marine LEDUC, d’aller à la rencontre d’un étranger non-européen en Roumanie. Rafiq KERFATI, marocain qui est venu étudier la médecine dans ce pays, est ravi de répondre aux questions des globe-reporters turcs.

Education, jeunesses d’Europe et sports

Si la Roumanie accueille beaucoup de citoyens de l’Union européenne et d’autres pays du continent, pour le travail et les études notamment, elle devient également une destination privilégiée pour des ressortissants de pays plus lointains. Depuis quelques années, la Roumanie attribue des milliers de permis de travail pour des Indiens, Népalais, Sri-lankais et Vietnamiens dans le but de remplacer la main d’œuvre roumaine partie en Europe de l’Ouest. 

Et en plus des étudiants français et belges, la Roumanie accueille aussi d’autres nationalités dans ses universités francophones, notamment en médecine, écoles vétérinaires ou sciences politiques. Ils viennent surtout du Maghreb et d’Afrique de l’Ouest. Rafiq KERFATI est Marocain et est arrivé en Roumanie il y a douze ans pour faire des études de médecine avec une spécialité en endocrinologie, une discipline qui s’intéresse aux homones. 

Notre envoyée spéciale Marine LEDUC connaît déjà Rafiq car ils fréquentent le même groupe d’amis francophones. Lors d’une soirée, elle lui demande s’il est d’accord pour réaliser une interview pour Globe Reporters, et Rafiq n’hésite pas une seconde.

Après plusieurs échanges par message, Rafiq propose à Marine de se retrouver dans une boulangerie « Paul », une franchise française, qui fait aussi office de café. Elle est située sur le Boulevard Magheru, une des grandes artères qui traverse Bucarest du nord au sud. Les cafés ne sont pas les lieux idéaux pour réaliser des enregistrements mais ils sont souvent la dernière solution lorsqu’il fait froid dehors et qu’il n’y a pas d’autres endroits où aller. 

Pour s’y rendre, Marine prend un « trolley-bus » sur le Boulevard Dacia pour aller jusqu’à Piata Romana (la Place Romaine), une place au cœur de la ville. Les « trolley-bus » sont des vieux bus qui, comme les tramways, sont reliés à des câbles électriques au-dessus des routes.

Une interview réalisée en janvier 2021

Sources photographiques

Un “trolley-bus” sur le Boulevard Dacia à Bucarest. © Globe Reporters
Un “trolley-bus” sur le Boulevard Dacia à Bucarest. © Globe Reporters
La Place Romaine à Bucarest. © Globe Reporters
La Place Romaine à Bucarest. © Globe Reporters
Un kiosque à journaux sur la Place Romaine. © Globe Reporters
Un kiosque à journaux sur la Place Romaine. © Globe Reporters
Le Boulevard Magheru à Bucarest. © Globe Reporters
Le Boulevard Magheru à Bucarest. © Globe Reporters
Rafiq KERFATI juste après l’interview. © Globe Reporters
Rafiq KERFATI juste après l’interview. © Globe Reporters
Rafiq KERFATI sur le boulevard Magheru. © Globe Reporters
Rafiq KERFATI sur le boulevard Magheru. © Globe Reporters
Un “trolley-bus” sur le Boulevard Dacia à Bucarest. © Globe Reporters
La Place Romaine à Bucarest. © Globe Reporters
Un kiosque à journaux sur la Place Romaine. © Globe Reporters
Le Boulevard Magheru à Bucarest. © Globe Reporters
Rafiq KERFATI juste après l’interview. © Globe Reporters
Rafiq KERFATI sur le boulevard Magheru. © Globe Reporters

Sources sonores

  • Bonjour, pouvez-vous vous présenter brièvement ?

  • D’où venez-vous et où habitez-vous maintenant ?

  • Pourquoi avez-vous décidé d’habiter en Roumanie ?

  • Avez-vous eu des difficultés lorsque vous avez emménagé là où vous vivez maintenant ?

  • Comment vous êtes-vous habitué au fait d’être un étranger ?

  • Pouvez-vous nous parler de votre culture et des traditions qui vous manquent ?

  • La Roumanie a-t-elle des caractéristiques culturelles que vous aimez ?

  • Est-ce que vous avez rencontré des différences culturelles ? Lesquelles ?

  • Avez-vous déjà pensé à retourner dans votre ville natale ? Si oui, pourquoi ?

  • Quels sont les avantages et les inconvénients si vous comparez avec le Maroc ?

  • Avez-vous eu du mal à communiquer avec les gens lorsque vous y êtes allés pour la première fois ?

  • Qu’avez-vous ressenti au moment de la séparation avec votre famille ?

  • Avez-vous un message pour les globe-reporters qui aimeraient partir à l’étranger ?

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