Pour un premier échange entre les globe-reporters belges et roumains, les élèves de 3è H de Notre-Dame des Champs à Uccle en Belgique veulent savoir ce que les participants roumains connaissent de l’Europe. Bianca, Ioana, Diana et Tudor, du lycée Jean-Louis CALDERON à Timisoara, sont ravis de répondre à leurs questions.
Les élèves belges souhaitent que leur envoyée spéciale en Roumanie, Marine LEDUC, aille rencontrer les jeunes participants d’EMICE + dans leur lycée Jean-Louis CALDERON à Timisoara. Il s’agit d’une des villes les plus dynamiques du pays et sera la capitale européenne de la culture en 2023. C’est une ville multiculturelle avec des influences roumaines, allemandes, hongroises, roms, serbes et même ottomanes (turques).
Sauf qu’elle est située à l’extrémité ouest du pays, et il faut prendre l’avion ou passer dix heures dans le train quand on part de Bucarest. Peu importe, Marine veut éviter l’avion et y préfère la lenteur des wagons roumains, qui passent dans des paysages magnifiques, comme la vallée du Danube ou les montagnes des Carpates du Sud. En plus, elle n’a jamais pris cette route et n’est jamais allée à Timisoara. C’est donc une totale découverte pour la journaliste.
Marine décide d’une date avec Alina MACAVEI, professeure d’histoire au lycée Jean-Louis CALDERON et coordinatrice d’EMICE+ du côté roumain. Elle passe toute une journée dans le train et arrive le soir à la gare de Timisoara, où elle est accueillie par Alina. Le lendemain, elle marche jusqu’au lycée pendant 15 minutes avec Roxana PUTAN, la professeure de géographie qui participe aussi au projet EMICE+. Roxana lui fait visiter le lycée, avant d’aller réaliser l’interview avec les quatre élèves volontaires, Bianca, Ioana, Diana et Tudor, très contents de pouvoir sortir de chez eux. Ioana en profite pour visiter le lycée avec Bianca, car elle n’est arrivée qu’en septembre et n’avait pas pu le visiter entièrement.
En effet, depuis le début de la pandémie, les classes en Roumanie ont seulement ouvert en septembre/octobre. Tous les cours sont en ligne, et beaucoup d’élèves se sentent seuls et isolés. De plus, de nombreux élèves en Roumanie n’ont pas forcément accès à l’électricité, ou à des tablettes ou ordinateurs pour faire des cours en ligne, ce qui est devenu un problème urgent dans le pays.
Heureusement pour les élèves du lycée Jean-Louis CALDERON, l’accès à internet n’est pas un problème et ils peuvent suivre les cours en ligne. Après l’interview, Marine réalise une rencontre en visio avec le reste des globe-reporters roumains.
Carte du trajet en train Bucarest-Timisoara effectué par l’envoyée spéciale © Globe Reporters
Peu après le départ, des champs immaculés par la neige © Globe Reporters
Intérieur du train © Globe Reporters
Coucher de soleil sur le Danube. Le train longe le plus long fleuve d’Europe pendant une heure © Globe Reporters
En route vers le lycée Jean-Louis CALDERON, il faut traverser la rivière Bega © Globe Reporters
Entrée du lycée Jean-Louis CALDERON © Globe Reporters
Affichage à l’entrée qui affirme la dimension européenne du lycée © Globe Reporters
Le gardien du lycée au milieu de ses plantes © Globe Reporters
Le bâtiment du lycée, qui date du XIXè siècle. © Globe Reporters
Le hall d’entrée du lycée © Globe Reporters
Roxana PUTAN, professeure de géographie, fait la visite du lycée. Elle présente la mascotte du cours de biologie © Globe Reporters
Une professeure donne cours en ligne dans une des salles de français. Chaque professeur a sa salle de cours et les élèves se déplacent © Globe Reporters
Les couloirs du lycée © Globe Reporters
Les casiers de élèves © Globe Reporters
La salle d’informatique © Globe Reporters
La salle « festive » pour les fêtes et événements © Globe Reporters
Le CDI du lycée © Globe Reporters
Les escaliers en marbre du lycée. En bas, la professeure d’Histoire Alina MACAVEI, qui fait partie du projet EMICE+ © Globe Reporters
La cour du récré ou plutôt « le parc de récré » des élèves du lycée Jean-Louis CALDERON © Globe Reporters
Le terrain de basket. © Globe Reporters
Les globe-reporters roumains qui répondent aux questions : de Bianca à gauche, Ioana derrière, puis Diana et Tudor à droite © Globe Reporters
Maxim, as de la vidéo, filme l’interview © Globe Reporters
Rencontre en ligne avec notre envoyée spéciale et les globe-reporters roumains © Globe Reporters
Les professeures font une visite de Timisoara avec l’envoyée spéciale. Ici, la cathédrale orthodoxe de Timisoara © Globe Reporters
La place de la Victoire est rempli de pigeons qui volent dans tous les sens © Globe Reporters
Un passant encerclé par les pigeons, place de la Victoire © Globe Reporters
La place de la Liberté. Au fond en rouge, l’ancienne mairie de Timisoara © Globe Reporters
Des inscriptions qui rappellent la présence de l’Empire Ottoman © Globe Reporters
Une vieille bâtisse typique de la ville. On peut voir en haut des traces de balles de la Révolution de 1989. C’est d’ailleurs à Timisoara qu’a commencé la Révolution roumaine le 16 décembre 1989 © Globe Reporters
Une cour intérieure, dans l’architecture hongroise © Globe Reporters
Des bâtisses colorées de la place de l’Union © Globe Reporters
Le Palais Épiscopal de Serbie sur la place de l’Union © Globe Reporters