José Sanchez ALONSO dirige l’association Démocratie + et conseille chaque matin des dizaines de personnes d’origine étrangère sur leurs droits et démarches. Il répond aux globe-reporters Selin, Elif, Deniz, Zeynep et Buse du lycée Saint-Benoit d’Istanbul qui veulent en savoir plus sur les communautés minoritaires en Europe.
En parlant de Globe Reporters à des Bruxellois, nous avons appris qu’une forte communauté turque vit dans le quartier de Saint-Josse. Nous nous y sommes rendus pour aller voir à quoi ressemblait ce « kucuk Beyoglu » et nous sommes passés devant la vitrine de Démocratie +. Nous avons poussé la porte. José nous a expliqué ce qu’il faisait et a accepté de répondre aux questions des globe-reporters.
Église du quartier de Saint-Josse
En face de l’église, une baraque à frites. Nous sommes donc bien à Bruxelles
Le carrefour face à l’église
Un magasin dont le nom évoque la Turquie
1/3 des habitants de Saint-Josse sont d’origine turque
A quelques pas, la mosquée du quartier
De nombreuses boutiques du quartier portent des noms évoquant la Turquie
S’il n’y avait pas le nom de la rue, on pourrait se croire sur les rives du Bosphore
Tous les habitants de Saint Josse ne sont pas de culture musulmane. 1/3 sont Belges
Un négociant turc qui fait affaire dans la capitale de Belgique
À Saint-Josse, comme ailleurs à Bruxelles, de nombreuses femmes portent le voile sans que cela ne pose de problème
Des façades des maisons du quartier Saint-Josse
Ici, on peut imaginer une légère influence ottomane
S’adapter au contexte local est la clé de la réussite
Kebab turc et Carbonade flamande cohabitent sans souci
Pide, lahmacun, croissants, pains au chocolat, etc…
Des vieux pavés comme à Cihangir
Un café ottoman qui vend de la bière belge MAES
Un KEDI (chat en turc)…. Comment savoir s’il est Belge, Turc ou Marocain, la troisième communauté importante du quartier ?
Mustapha, 23 ans, né à Saint Josse dont les parents sont originaires d’Ankara où il se rend une à deux fois par an
Des boreks, des baklavas, etc… comme sur l’avenue Istiklal, à Istanbul
Comme en Turquie, peu de femmes dans les cafés
Une ballade qui se termine devant un çay bu à la santé des globe-reporters du lycée Saint-Benoit