Découverte de l’Institut français de Cotonou, un centre culturel et de documentation qui tient un rôle important dans la capitale du Bénin et où notre envoyée spéciale est toujours chaleureusement accueillie.
Comme tous les matins, il fait très chaud à Cotonou. Mon smartphone indique un taux d’humidité de 94 %. Il faut pourtant travailler et préparer les interviews à faire puis éditer celles qui ont été réalisées et que vous découvrez sur le site Internet. Il faut monter les séquences sonores, recadrer les photos et rédiger les textes de présentation. Cela prend beaucoup de temps et c’est un moment délicat du travail du journaliste : il faut faire attention à ce que l’on dit, car tout cela va être lu. Il faut aussi réfléchir à la meilleure façon de transmettre la manière dont l’interview s’est passée.
Ce matin, je décide d’installer mon ordinateur dans un bel endroit de Cotonou : l’Institut français. C’est un espace très beau, très agréable et surtout un endroit où Globe Reporters est accueilli à bras grands ouverts. Pour des journalistes, il est primordial de fréquenter des gens qui habitent le pays visité, de gagner leur confiance pour pouvoir en cas de besoin leur demander de l’aide, des contacts, des conseils. Et pour cela, je peux compter sur l’Institut français. Cet endroit est un carrefour. Les gens qui y travaillent ont beaucoup de contacts qui nous ont aidé pour les interviews déjà réalisées, mais aussi pour celles à venir. De cette manière Globe Reporters tisse un beau réseau de contacts et d’amis au Bénin.
L’institut français est planté en plein cœur de Cotonou. Il est voisin de l’ambassade de France, qui elle, est voisine de la présidence béninoise, sur l’avenue Jean Paul II. C’est une artère qui bouillonne, mais une fois au cœur de l’Institut, le calme nous enveloppe.
L’institut est premièrement un endroit qui propose des cours de français. C’est aussi un centre culturel qui accueille des concerts, des pièces de théâtre et des expositions variées. C’est également une médiathèque qui, comme me l’on-dit des professeurs béninois, constitue un centre de documentation unique à Cotonou pour les jeunes. Il faut bien sûr une carte d’inscription pour bénéficier de ces services. Comme nous sommes lundi, jour de fermeture de la médiathèque, il y a moins de monde dans les locaux de l’Institut.
C’est donc dans cette belle et tranquille ambiance, accompagnée de la confiance de l’équipe de l’Institut français, que je m’installe ce matin dans la belle cafétéria, face à la scène où se produisent musiciens et acteurs. Je vous laisse, car je me lance dans l’édition de vos interviews, photos et vidéos et dans l’envoi à votre secrétaire de rédaction. Et, pourquoi pas ? Peut-être que je déjeunerai ici…
L’institut français à Cotonou est situé sur l’avenue Jean Paul II, juste à côté de la Présidence de la République du Bénin.
Entrée de l’Institut français.
Les espaces sont larges et le bruit de la grande avenue disparait dans une fois à l’intérieur.
Au fond, la médiathèque de l’Institut fréquentée par de nombreux jeunes béninois.
Dans cette salle, l’expo du moment s’intitule " Il est temps de décider " et présente des photographies de Jorge Serpa de ses voyages autour du monde.
Sur la terrasse, l’agenda des activités du mois à l’Institut est présenté.
Voici la terrasse, sous une grande paillote où la brise est douce. Les gens viennent ici se rassasier. On peut voir la scène pour des concerts et théâtres.
Assise à la terrasse, je commence à travailler pour les globe-reporters dans cette ambiance sympathique.
Allez ! L’envoi de l’interview est presque terminé. Je commande un bissap, une infusion d’hibiscus très frais. C’est délicieux !
