L’acceptation du handicap, une idée qui progresse lentement au Liban
Publié le 12 mars 2016
Les globe-reporters Alexis, Gwendoline, Maëva et Laure du lycée Simone Signoret de Vaux le Penil ont voulu en savoir plus sur la vie des enfants handicapés au Liban. Leur envoyé spécial s’est rendu au sud de Beyrouth, à Mechref, à l’école fondée par le Docteur Charafeddine.
Droits humains et solidarité
Docteur Charafeddine est quelqu’un de très engagé pour défendre les droits des personnes handicapées. C’est le président de l’UNAPIEIE-Liban et le vice-président de Inclusion International.
Voici ce qu’il nous explique en anglais avant que nous commencions la visite de l’école.
« Je suis docteur Moussa Charafeddine, je suis le père de deux garçons qui ont des handicaps mentaux. J’ai décidé d’ouvrir cette école, car je voulais les aider à gagner en autonomie. D’autres parents dans ma situation m’ont aidé et j’ai décidé de me lancer dans ce travail il y a 37 ans. J’ai eu la chance d’être soutenu par l’ancien premier ministre M Harriri. Il m’a permis d’aller faire des études dans une université aux États-Unis.
Aujourd’hui, nous offrons une bonne éducation à nos enfants et nous souhaitons faire encore mieux dans le futur. Nous avons de très bonnes relations de coopération avec des organisations de France, notamment Santé Sud. C’est une aide qui est la bienvenue. Cela nous permet de mieux former notre personnel.
Tout ce que nous faisons est pour défendre le droit de ces jeunes à bénéficier d’une vie meilleure. »
C’est Tania Richa, coordinatrice des programmes, qui nous sert de guide.
Sources photographiques
01 Docteur Moussa Charafeddine dans son bureau
Docteur Moussa cherche un de ses nombreux diplômes
Entrée de l’école, avec le portrait du fondateur
Des objets fabriqués par les élèves sont exposés dans l’entrée
Espace de jeu
Classe avec une activité de psycho motricité
Une classe d’enfants autistes
Des élèves qui saluent l’envoyé spécial
A chacun son activité adaptée à ses problèmes
La porte d’une salle de classe
Le cours de gym
Tania Richa (à droite) pendant un atelier couture
L’atelier des plus âgés avec les 2 fils du docteur Moussa
L’atelier au travail
Les productions sont stockées en attendant d’être vendues
Les ventes permettent de financer en partie les activités de l’école
Tania et Soeur Josette à l’entrée de l’école
Sources sonores
Qui êtes-vous et pourquoi pouvez-vous répondre à ce questionnaire sur la situation des handicapés au Liban ?
Comment évolue la situation des enfants handicapés au Liban (lois, infrastructures) ?
Nous commençons la visite par les classes des plus jeunes.
Une classe d’enfants autistes.
Une section qui regroupe des jeunes avec un handicap multi sensoriel.
Que peut-on dire de la formation professionnelle pour les personnes (du médical ou du social) qui souhaitent travailler avec les handicapés au Liban ?
Les premiers apprentissages fondamentaux.
Une classe de jeunes de 7 à 9 ans.
Comment se passe ce « vivre ensemble » entre les enfants ? Et qu’en pensent leurs parents ?
Le cours de gym.
Pour les plus grands, il y a les ateliers où nous rencontrons les fils du docteur Moussa.
Est-ce qu’il y a beaucoup d’écoles comme celle-là au Liban ?
À quoi ressemble la vie d’un jeune handicapé au Liban ?
Sœur Josette du Carmel Saint Joseph explique la raison de sa présence