L’art résiste à tout, même à la guerre ? Quelle importance a-t-il dans la société libanaise ? La peintre Aziza Assad répond aux questions des globe-reporters.
Aziza travaille chez elle, dans son appartement du quartier Ain El Tineh, dans Beyrouth ouest.
Quelques une de ses oeuvres.
"Ce visage m’obsède, explique Aziza. Il y a toujours le regard d’une de mes soeurs dedans quand elles étaient enfants. Je m’inspire de Matisse, Picasso et d’autres. Quand j’aime un visage ou une expression, je le réinterprète, je me l’approprie. Ce visage n’a pas de nom. C’est mes femmes.".
Aziza habite dans le quartier Ain El Tineh, dans Beyrouth ouest. C’est un quartier résidentiel, mixte mais à majorité musulmane. De la fenêtre de son atelier, on aperçoit la mer, qui est à deux pas.
On aperçoit aussi quelques tas de déchets et une parcelle jardinée.
Aziza Assad a installé son atelier dans son appartement. Du coup, elle ne sort pas beaucoup de chez elle, explique-t-elle.