La Roumanie, aux portes de l’espace Schengen

Publié le 2 avril 2019

Ileana TAROI, journaliste au bureau français de Radio Romania Internationale, répond aux questions d’Antoine, Arnaud, Joshua et Félicien, globe-reporters en 4ème A du collège Paul Verlaine à Paris. Ils veulent en savoir plus sur ce que pensent les Roumains de l’entrée de leur pays dans l’espace Schengen.

Institutions

Nos jeunes globe-reporters souhaitent parler de l’entrée de la Roumanie dans l’espace Schengen à travers la voix d’un ou d’une journaliste du service public. Notre envoyée spé-ciale, Marine LEDUC, pense tout de suite à Ileana TAROI, journaliste et coordinatrice de la section française de Radio Roumanie Internationale. Marine a déjà été interviewée par Ileana sur ses reportages en Roumanie. Cette fois-ci, le micro s’inverse pour Globe Reporters.

Ileana a commencé à travailler à la radio en mars 1990, à l’âge de 30 ans, soit trois mois après la Révolution roumaine. Comme Radio France Internationale, RRI est le bureau interna-tional en langues étrangères de Radio Romania, l’équivalent de Radio France. En 2018, l’ambassade de France remet à Ileana l’insigne de Chevalier de l’Ordre national du Mérite, distinction qui récompense les mérites rendus à la nation française et à la francophonie.

Marine réalise l’interview d’Ileana dans les bureaux de la section française de RRI. Le bâti-ment qui héberge toutes les radios de Radio Romania a été construit dans les années 1950 et a très peu changé depuis. D’ailleurs, il se situe dans la rue Général Henri Berthelot, un géné-ral français qui a combattu aux côtés des Roumains pendant la Première Guerre mondiale. Les liens de la Roumanie avec la France sont nombreux et ne sont pas oubliés.

Interrogée sur l’espace Schengen par nos reporters, Ileana nous confie sa vision et celle des Roumains sur un sujet qui revient sans cesse dans l’actualité roumaine et européenne.

Sources photographiques

Le bâtiment de Radio Romania, rue Général Henri Berthelot.
Le bâtiment de Radio Romania, rue Général Henri Berthelot.
La section française, annoncée dans le couloir du 1er étage.
La section française, annoncée dans le couloir du 1er étage.
Ileana TAROI à son bureau.
Ileana TAROI à son bureau.
Le bureau de la section française de RRI. L’interview a été réalisée un samedi et Ileana était la seule à être présente.
Le bureau de la section française de RRI. L’interview a été réalisée un samedi et Ileana était la seule à être présente.
L’ancien écriteau de la section française n’a pas été enlevé, contrairement aux autres sections.
L’ancien écriteau de la section française n’a pas été enlevé, contrairement aux autres sections.
Les couloirs de la radio n’ont pas changé depuis les années 50.
Les couloirs de la radio n’ont pas changé depuis les années 50.
Au retour, notre envoyée spéciale tombe sur une petite manifestation contre le gouverne-ment, les réformes de justice et la corruption. Depuis février 2017, les manifestations sont fréquentes contre le pouvoir en place. L’Union européenne est souvent appelée à « sauver » le pays. Ici, la banderole annonce : « Romania appelle l’Europe #fort #réveil #ensemble ».
Au retour, notre envoyée spéciale tombe sur une petite manifestation contre le gouverne-ment, les réformes de justice et la corruption. Depuis février 2017, les manifestations sont fréquentes contre le pouvoir en place. L’Union européenne est souvent appelée à « sauver » le pays. Ici, la banderole annonce : « Romania appelle l’Europe #fort #réveil #ensemble ».
Dans chaque manifestation en Roumanie se cachent quelques drapeaux de l’UE, pour montrer le soutien des Roumains à celle-ci.
Dans chaque manifestation en Roumanie se cachent quelques drapeaux de l’UE, pour montrer le soutien des Roumains à celle-ci.
Le bâtiment de Radio Romania, rue Général Henri Berthelot.
La section française, annoncée dans le couloir du 1er étage.
Ileana TAROI à son bureau.
Le bureau de la section française de RRI. L’interview a été réalisée un samedi et Ileana était la seule à être présente.
L’ancien écriteau de la section française n’a pas été enlevé, contrairement aux autres sections.
Les couloirs de la radio n’ont pas changé depuis les années 50.
Au retour, notre envoyée spéciale tombe sur une petite manifestation contre le gouverne-ment, les réformes de justice et la corruption. Depuis février 2017, les manifestations sont fréquentes contre le pouvoir en place. L’Union européenne est souvent appelée à « sauver » le pays. Ici, la banderole annonce : « Romania appelle l’Europe #fort #réveil #ensemble ».
Dans chaque manifestation en Roumanie se cachent quelques drapeaux de l’UE, pour montrer le soutien des Roumains à celle-ci.

Sources sonores

  • Vous en tant que Roumaine, aimeriez-vous que votre pays soit dans l’espace Schengen ? Pourquoi ?

  • Vous sentez-vous libre de circuler dans la Roumanie ? Dans ses pays voisins ? Dans les pays de l’espace Schengen ? Dans l’UE ? Et dans l’Europe ?

  • Pourquoi la Roumanie a-t-elle besoin de rentrer dans l’espace Schengen ?

  • Question bonus : quels sont les désavantages de l’entrée dans Schengen ?

  • En tant que journaliste, savez-vous si le peuple roumain voudrait que la Roumanie soit dans l’espace Schengen ? Pourquoi ?

  • Question bonus : Pourquoi la Roumanie n’est pas encore entrée dans Schengen ? Est-ce aussi à cause de la corruption ?

  • Comment l’état roumain se situe-t-il vis-à-vis de l’espace Schengen et du principe de libre circulation ?

  • Y a-t-il des problèmes de commerce ou de circulation avec vos pays voisins ? Si oui quels sont-ils ?

  • L’Union européenne a-t-elle fait quelque chose pour faciliter les déplacements des marchandises roumaines et du peuple roumain ?

  • Est-ce que beaucoup de migrants « traversent » la Roumanie chaque année ? Est-ce qu’un grand nombre d’entre eux sont obligés d’y rester ?

  • Avez-vous un message pour les globe-reporters ?