Ancien chef cuisinier à l’ambassade de France à Hanoi de 1993 à 2014, le Chef Sang est aujourd’hui traiteur. Son père était lui-même ancien cuisinier de l’ambassade et a occupé le même poste avant lui. Il répond aux questions des globe-reporters sur la cuisine vietnamienne et plus spécialement, la cuisine de rue !
Au Vietnam, vous pouvez trouver de la nourriture à tous les coins de rue. Il y a beaucoup de restaurants et de petites échoppes où l’on peut acheter de quoi manger sur le pouce. C’est pas cher et rapide. Beaucoup de Vietnamiens mangent ainsi dans la rue, dés le petit-déjeuner, avant d’aller travailler, à la pause de midi ou le soir.
Le Chef Sang ne fait pas de cuisine de rue. C’est un restaurant-traiteur. Mais comme tous les Vietnamiens, il lui arrive très souvent de manger un Bun Cha, ou un Pho - ses deux plats préférés - dans la rue !
Son père était chef cuisinier, lui l’est à son tour. Et ses enfants ? Sa fille Pham Thu Trang, 22 ans, et son fils Pham Tai Quan, 16 ans, n’envisagent pas encore de travailler dans la cuisine.
Une échoppe où l’on peut manger du Bun Cha dans la province de Nam Dinh
Le Bun Cha est un bouillon dans lequel sont plongés des légumes, de la viande, des nouilles.
Aujourd’hui, je le mange avec de la viande de porc. Elle est préparée ici, au restaurant.
C’est le moment de cuire la viande, la fumée se dégage et appâte les passants.
On peut vraiment trouver de tout dans la rue, et l’on déguste assis sur des petits tabourets !