Le planning familial au Bénin ; un parcours semé d’obstacles
Publié le 7 mars 2018
Makeba TCHIBOZO est journaliste spécialiste des questions de santé. Elle préside également l’association béninoise des journalistes spécialistes en planification familiale. Elle répond aux questions des globe-reporters Louise, Shakira et Talia du lycée Aristide Bertrand à Gap.
DROITS HUMAINS ET SOLIDARITE
Makeba TCHIBOZO travaille à la sensibilisation et à l’éducation aux questions de santé sexuelle, de reproduction et de planning familial. " Au Bénin les familles ont beaucoup d’enfants dans les milieux ruraux. C’est néfaste pour la santé des femmes et ne favorise pas une bonne éducation des enfants. Dans ces familles, le nombre d’enfants ne se correspond pas aux possibilités économiques d’élever des enfants dans de bonnes conditions, affirme Makeba TCHIBOZO. Les pressions socioculturelles et la religion impulsent une perception négative du planning familial et c’est une erreur ", conclut-elle.
Pour Makeba TCHIBOZO, le planning familial est une question de santé publique et de réduction de mortalité
Makeba donne rendez-vous à notre envoyée spéciale en fin de journée, avant de rentrer chez elle. La rencontre se fait sur une terrasse du centre de Cotonou ce qui explique le fond sonore de circulation. C’est via un autre journaliste, Alain TOUSSONON, que Tatiana a le contact de Makeba TCHIBOZO. Une interview sans tabou.
Sources sonores
Pouvez-vous vous présenter ?
En moyenne, combien d’enfants ont les femmes au Bénin ?
Personnellement, avez-vous déjà utilisé des moyens contraceptifs ?
Est-ce que la contraception est un sujet tabou au sein de la société et au sein de votre couple ?
Combien coûtent les moyens de contraception et lequel est le plus utilisé ?
Est-ce qu’il y a une éducation à la sexualité à l’école ?
Question bonus : que faut-il faire pour que les adolescents comprennent que le planning familial concerne les femmes et les hommes ?