Le street art à Beyrouth redonne des couleurs aux murs blessés par la guerre
Publié le 19 janvier 2016
Pierre et Bilal sont amis. Pierre est un graffeur. Bilal est photographe : il fait de la street photographie. Ils organisent une visite très spéciale à Beyrouth pour découvrir les plus beaux graffs de la ville. Nous les suivons dans le quartier d’Achrafieh.
Culture et francophonie
Les murs de Beyrouth sont très bavards. Certains nous parlent encore de la guerre civile. D’autres portent les blessures de la terrible explosion du port de Beyrouth du 4 août 2020.
Et un peu partout dans la ville, ils a ceux qui proclament des messages divers et variés, à l’image d’une liberté d’expression peu habituelle dans le monde arabe.
Depuis de nombreuses années, la ville de Beyrouth est un point de rendez-vous pour les artistes de la rue qui préfèrent le béton aux toiles en tisssu ou au papier pour s’exprimer.
Nous partons à la découverte de ces oeuvres au grand air en compagnie de Pierre et Bilal, 2 Français que nous avons croisé par hasard quelques jours plus tôt.
Pierre connait très bien la culture du street art. Bilal est photographe et réalise un travail sur les oeuvres de ces artistes. Ensemble, ils proposent des ballades à celles et ceux qui veulent en savoir plus sur le street-art et où il est question de couleurs et de lumière.
L’annonce se fait via les réseaux sociaux. Le point de départ de la ballade est place Sassine. Elle se termine près de la place des Martyrs.
Un reportage réalisé en janvier 2016 et réactualisé en janvier 2021